Écrit par: Gnostic Instructor          Catégorie: Les Vingt-Deux Arcanes du Tarot et de l’Hébreux

Le texte suivant a été utilisé comme base de discussion dans une conférence du cours en ligne gratuit sur les Vingt-Deux Arcanes. La transcription de la conférence se trouve ci-dessous.

Lettre Hébraïque Hei

Les versets 33 à 40 du Psaume 119 commencent par Hei :

33. Enseigne-moi, Oh יהוה Iod-Havah, le chemin de tes statuts et je le garderai jusqu’à la fin.

34. Accorde-moi ton intelligence, ainsi je garderai ta loi et l’observerai de tout mon cœur.

35. Fais-moi marcher sur le chemin de tes commandements car j’y prends plaisir !

36. Incline mon cœur à tes témoignages et non à un gain injuste.

37. Détourne mes yeux de voir la vanité ; donne-moi la vie sur ton chemin.

38. Appuie ta Parole sur ton serviteur, qui t’est dévoué avec admiration.

39. Détourne mon accusation que je crains ; car tes jugements sont justes.

40. Voici, j’ai aspiré à tes préceptes ; accorde-moi la vie dans ta justice.

Arcane 5

Extrait de l’Alchimie et Kabbale dans le Tarot par Samael Aun Weor

Bien-aimés frères de mon âme, aujourd’hui nous allons étudier le Cinquième Arcane du Tarot. Cet Arcane est le Pentagramme Flamboyant, l’Étoile Flamboyante, le signe de l’Omnipotence Divine. C’est le symbole ineffable du Verbe fait chair, l’étoile terrifiante des mages.

Lorsque le Pentagramme élève ses deux rayons inférieurs vers le ciel, il représente Satan.

Pour plus d’informations sur le pentagramme

Lorsque le Pentagramme devient lumière, il n’élève qu’un seul de ses rayons vers le ciel ; cela représente le Christ Interne de chaque être humain qui vient au monde.

L’être humain avec ses jambes et ses bras écartés à droite et à gauche est l’Étoile à Cinq Pointes. Le Cerveau et le Sexe vivent dans une lutte éternelle. Le cerveau doit contrôler le sexe. Quand le sexe surmonte le cerveau, alors l’étoile à cinq pointes (l’être humain) tombe dans l’abîme avec les pieds pointés vers le haut et la tête pointée vers le bas ; c’est l’étoile inversée, le bouc de Mendès. Une figure humaine avec la tête dirigée vers le bas et les pieds dirigés vers le haut représente naturellement un démon.

Toute la science de la Gnose se trouve résumé dans l’Étoile Flamboyante. De nombreux Bodhisattvas (âmes humaines des Maîtres) sont tombés inversés, comme l’étoile à cinq branches, avec le rayon supérieur dirigé vers le bas et les deux rayons inférieurs dirigés vers le haut.

Quand l’un de ces Bodhisattvas ressuscite, quand cette âme revient sur le Chemin, quand cette âme récapitule les initiations, alors les frères s’étonnent et disent : « Cet homme n’est qu’un débutant dans ces études et maintenant il se vante d’être un Initié. » Vraiment, bien des fois les étudiants jugent a priori parce qu’ils ignorent les Grands Mystères. Il faut donc savoir différencier une âme qui vient de commencer ces études et un bodhisattva tombé. Dans l’Apocalypse 8:10 de Saint Jean, le Pentagramme (l’étoile à cinq pointes) tombe du ciel (brûlant comme s’il s’agissait d’une lampe) et les eaux humaines devinrent amères, elles devinrent de l’absinthe. Dans Isaïe 14:12, le prophète a dit : « Comment es-tu tombé du ciel, ô étoile brillante (Lucifer), fils du matin ? Comment es-tu tombé à terre ?

Néanmoins, l’étoile luciférienne (l’âme tombée) brillera un jour comme l’étoile du matin dans la main droite du Verbe.

Plusieurs fois, un homme ou une femme à la recherche de la Torche Divine de la Vérité arrive à n’importe quel Lumisial Gnostique ; apparemment le nouveau venu est maintenant un débutant, cependant, les frères ignorent ce que l’âme de cette personne est ; il ou elle peut être un bodhisattva (l’âme humaine d’un Maître) qui veut retourner auprès de son propre Père qui est dans le Secret. Ainsi, les frères sont bouleversés quand quelque chose de supérieur arrive au débutant apparent, alors ils disent : « Nous, qui sommes plus âgés dans ces études, ne traversons pas ce que ce débutant traverse maintenant », ainsi, ils se demandent : « Comment est-il possible que cette personne qui vient de commencer se vante d’être un initié ?

« Ne jugez pas, afin de ne pas être jugés. » – Matthieu 7:1-2

Nous devons être humbles pour acquérir la sagesse, et après l’avoir acquise, nous devons être encore plus humbles. Les Bodhisattvas tombent à cause du sexe, et ils s’élèvent aussi à cause du sexe. Le sexe est la Pierre Philosophale. La décapitation de Méduse (le Satan que nous portons en nous) serait impossible sans le précieux trésor de la Pierre Philosophale. Rappelez-vous que Méduse est la demoiselle du mal (le « Moi » psychologique), dont la tête est couverte de vipères sifflantes. Dans la science occulte, il est dit que l’union du Mercure Sophique avec le Soufre Sophique aboutit à la sainte Pierre Philosophale. L’Ens Seminis est le Mercure ; le Soufre est le feu sacré de l’amour.

Nous vivons maintenant à l’âge spécifique de Samael ; nous vivons dans la cinquième ère. La vie a amorcé son retour vers la Grande Lumière et dans ces moments nous devons nous définir en devenant des Aigles ou des Reptiles, des Anges ou des Démons.

Nous sommes devant le dilemme philosophique du « Être ou ne pas Être ». L’Arcane Cinq du Tarot est représenté par le Hiérophante. La Cinquième Sphère est définitive car ici l’être humain tient entre ses mains les rênes de son propre destin et devient un Ange ou un Démon.

Le Grand Hiérophante du Tarot apparaît également assis entre les deux Colonnes du Temple faisant le Signe (le Pentagramme) de l’Ésotérisme.

Le nombre cinq est grandiose, sublime. N’oubliez pas que l’être humain est aussi une étoile à cinq pointes ; cette étoile humaine doit constamment se purifier avec les cinq parfums. Si nous pouvons faire un Pentagramme métallique et le consacrer, nous pouvons aussi nous consacrer avec les mêmes rites et parfums que nous utilisons pour consacrer notre Pentagramme métallique. C’est parce que l’être humain est une étoile à cinq pointes.

Ceux qui se sentent pollués par les larves, ou dans la misère, doivent se maculer des cinq parfums pour devenir purs. Cela doit être effectué en conjonction avec marcher sur le chemin de la parfaite chasteté. Dans les Lumisials, cette coutume de purifier les frères et sœurs pleins de larves devrait s’établir. Ainsi, ils recevront l’avantage dans leur Âmes et dans leur corps.

La Lettre Hébraïque Hei

Écrit par Instructeur Gnostique

Qui dans la Kabbale symbolise l’utérus, la matrice primordiale ou matrass ה « Hei » le fondement de la propriété de la vue ; et voici le lieu où la graine révèle sa génération !

La lettre ה « Hei » enferme les trois manifestations divines de Dieu dans Briah : Père (la graine, Prana), Mère (la terre, Akasa) et Fils (l’Univers).

L’âme humaine ou conscience doit créer (au sein du Matrass de l’Alchimie, qui est la lettre ‘Hei’) trois véhicules d’expression (corps ou vêtements) ; ce sont le Corps Astral, le Corps Mental et le Corps de la Volonté.

Le corps causal ou corps de la volonté est l’expression de la volonté intérieure de Dieu à travers la conscience. Ce processus de se donner à la volonté consciente de Dieu est la manière dont l’essence ou l’âme emprisonnée dans l’inconscience, la subconscience et l’infraconscience est libérée de ses états d’Eikasia et de Pistis aux états de conscience Dianoia et Noûs.

Les trois lignes qui composent la forme de la lettre « Hei » correspondent à ces trois corps que nous devons créer : la ligne horizontale supérieure symbolise le corps de la volonté de Dieu ; la ligne verticale droite est le Mental Humain dirigé par la volonté de Dieu ; la ligne non attachée est liée aux actions émotionnelles basées sur la connexion ou les déconnexions de notre cœur humain avec nos pensées divines et notre volonté divine.

La ligne horizontale exprime un état de maîtrise de soi sous la Volonté Divine, le flux horizontal ininterrompu de la volonté divine ou de la pensée abstraite dans la conscience de tout. En relation à tout initié, il faut se rendre compte que chaque initié possède sa propre volonté divine, cependant tous les initiés prennent cette volonté de און AUN la source-force universelle de « Hei » (Yesod). Cette auto-réalisation du Pouvoir Divin dans le plan causal de conscience explique les différentes volontés de cette force universelle au sein de chaque créature divine.

L’origine de la pensée divine dans l’être humain est la ligne verticale droite de la lettre « Hei » qui est directement relié à la ligne de la Volonté Divine ou pensée abstraite qui descend ensuite pour exprimer ses pensées divines et ses sentiments intérieurs aux autres. Les Malachim, et de même chaque initié gouverne par le pouvoir de la Parole, comme il est dit : « Par la Parole des Malachim (Anges), Dieu montre Sa souveraineté.

La séparation des activités émotionnelles, la ligne verticale gauche non attachée (de la volonté de Dieu, la ligne horizontale au-dessus) de la lettre « Hei », nous montre factuellement la nature profonde de nos émotions. Le centre émotionnel expérimente la volonté de Dieu dans l’écart existentiel entre ses pensées et sa volonté. Quand on est identifié à une émotion négative, on est incapable de capter la volonté de son Être Intérieur. Si l’on veut que la main de Dieu dirige notre cœur, il faut avoir l’intuition de sa volonté (présentiment) dans cet espace. C’est faire l’expérience de sa volonté à travers une émotion supérieure, l’expérience de la volonté abstraite du Divin inconnaissable « Hei » la source de toute Création.

Le sentiment émotionnel supérieur, l’intuition est ce don, représenté par cette ligne ou segment non attaché de la lettre « Hei ». Lorsque cette émotion supérieure est pleinement intégrée dans l’initié, elle devient sa propre source de pouvoir pour la pensée, le sentiment et l’action dans le sacrifice pour les autres. De plus, lorsque le centre émotionnel est complètement dominé, il devient le véhicule vital et le pouvoir des actions de tout initié qui se développent sous la direction de Kether, la vérité, le père de toutes les Lumières Divines.

« Alors Joseph dit au peuple : Voici, je vous ai acheté aujourd’hui, vous et votre pays, pour Pharaon ; voici, prenez de la graine pour vous, et vous ensemencerez le pays. Et il arrivera dans l’augmentation que vous donnerez la cinquième part à Pharaon (le Hiérarque), et quatre parts seront à vous, pour la semence des champs, et pour votre nourriture, et pour ceux de vos maisons, et pour la nourriture de vos tout-petits. » – Genèse 47:23-24

La lettre « Hei » est dissimulé dans le verset : « voici, prenez la graine pour vous » qui exprime comment le caché du caché, le Christ est caché dans la graine de blé, qui symbolise la graine humaine qui doit être transformée alchimiquement à l’intérieur du «  Hei », l’utérus, dans la chair et le sang du Christ Inérieur. Ce « Hei » est symbolisé dans la coupe d’argent ou le Saint Graal qui a été trouvé dans le sac de Benjamin, que l’intendant de Joseph a placé dans le sac de grains de Benjamin lorsque ses frères étaient incapables de le reconnaître (les Splendeurs de la Lumière Astrale de Hod caché dans la graine de Yesod).

L’Aïn Soph Aur, le Logos Solaire avec sa vie puissante fait germer la graine de blé pour que les tiges poussent millimètre par millimètre. L’Aïn Soph Aur, le Logos Solaire s’enferme dans la dureté sombre de cette graine qui est comme un coffre précieux. Le germe enchanté de la tige sacrée a son exposant intime dans la graine humaine.

Les rayons solaires qui pénètrent dans le corps humain se développent et se déploient en cachette dans le ventre de la femme. C’est un emblème de la vie qui se manifeste dans toute sa splendeur dans la Substance.

« La Grande Prakriti est mon utérus ; dans lequel je place la graine ; de là, oh Bharata, est la naissance de tous les êtres ! Quelles que soient les formes produites, Oh Kountreya, dans quelque utérus que ce soit, la Prakriti (Mère Divine Kundalini) est leur utérus et je suis le père (Christ) qui donne la graine. » – Bhagavad-Gita 14 : 4

Les Initiés Gnostiques transmutent cette Substance Cosmique du Christ-Soleil, qui est enfermé dans leur graine sexuelle lors de l’acte sexuel. Le Prêtre et la Prêtresse détachent cette Substance de ses éléments sexuels physiques afin que « El-Shaddai » pénètre victorieusement le long de la moelle épinière de leurs organismes humains.

C’est ainsi que « El-Shaddai » révèle son essence ardente au Prêtre et à la Prêtresse dans l’acte sexuel en donnant et en recevant leurs forces créatrices de l’un à l’autre. L’acte sexuel est la plus haute expression du donner et du recevoir de Dieu, une manière dont l’Intime exprime son don divin à son soi inférieur; c’est ainsi que l’homme intérieur, Chesed, donne son héritage à l’homme terrestre sous forme de charité. La forme la plus élevée de charité est lorsque le Saint-Esprit (qui est caché dans la force sexuelle du prêtre ou de la prêtresse) se libère pour donner complètement son essence au sein du prêtre ou de la prêtresse afin de les exalter avec des bénédictions, comme il est écrit:

« Apportez toutes les dîmes dans le grenier, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison, et éprouvez-moi maintenant ici, dit le Iod-Havah des Armées, si je ne vous ouvre pas les écluses du ciel et ne vous verse pas une bénédiction, il n’y aura pas assez de place pour la recevoir. » – Malachie : 3 :10

Voici, « El Shaddai » est le don secret de la lettre « Hei ». Grâce à elle, notre Intime se rapporte et s’exprime en nous ; il bénit notre âme avec sa propre essence, qui est contenue dans la Sephirah Yesod, la pierre cubique (le Sexe).

« Et il l’amena à Jésus. Et quand Jésus le vit, il dit : Tu es Simon, fils de Jonah ; tu seras appelé Céphas, ce qui est par interprétation une pierre. » – Jean 1 : 42

IO-CEPHAS, Joseph, la pierre de IO, symbolise dans le verset « prenez la graine pour vous », la Sephirah Yesod, dont la fonction est d’exprimer la parole de Dieu sous forme de Iod, Phallus, donnant la graine, un Homme comme expliqué dans la Kabbale Gnostique.

Quand on est incapable de comprendre qu’El-Shaddai est caché dans la graine humaine, on est alors incapable de reconnaître Dieu, on est incapable de contempler Dieu à l’intérieur ; mais quand nous comprenons que la révélation de Dieu est cachée avec la graine humaine, alors, on est capable de recevoir les dons du Saint-Esprit, El-Shaddai, qui est la lumière du Christ, sa graine, qui est la plus grande révélation de Dieu ou le Messiah (Messie).

Nous exprimons la volonté de notre Dieu aux autres par notre zèle : sentiments et pensées.

« Et celui qui vaincra et gardera mes œuvres jusqu’à la fin, je lui donnerai le pouvoir sur les nations, et il les dominera avec une verge de fer ; reçue de mon Père. Et je lui donnerai l’étoile du matin. » – Apocalypse : 2 : 26, 27

Par la rupture des vases vient la pluralité de la Création. Dieu se brise ou se divise pour le bien de ses enfants. Son existence brisée, les Sephiroth devient une existence intégrée dans l’initié auto-réalisé.

Baptême d’Achille

« Et je mettrai l’inimitié entre toi et la femme, et entre ta graine et sa graine. Ils (les fornicateurs) t’écraseront la tête, et tu écraseras (avec le Karma) leur talon (Malkuth). » – Genèse 3 :

« Et moi, voici, j’établis mon alliance avec toi, et avec ta graine après toi. » – Genèse 9 : 9

« Et יהוה Iod-Havah apparut à Abram, et dit, à ta graine je donnerai ce pays ; et là il bâtit un autel pour Iod-Havah, qui lui est apparu. Et il partit de là vers une montagne à l’orient de Bethel, et dressa sa tente, ayant Bethel à l’occident et Hai à l’orient ; et là il bâtit un autel pour Iod-Havah et invoqua le nom de Iod-Havah. » – Genèse 12 : 7-8

« Et quand Abram avait quatre-vingt-dix-neuf ans, יהוה Iod-Havah apparut à Abram et lui dit : Je suis El-Shaddai ; marche devant moi et sois parfait. Ceci est mon alliance, que tu garderas entre moi et toi et ta graine après toi ; tout enfant mâle parmi vous sera circoncis (chaste). Et tu circonciras la chair de ton prépuce ; et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. » – Genèse 17 : 10, 11

Circoncision : la suppression des appétits animaux qui ont leur racine dans le sexe, dans la luxure animale, l’orgasme, la fornication.

« Le même jour, Jésus sortit de (Beth) la maison, et s’assit au bord de la mer (de Yesod).

Et de grandes multitudes s’assemblèrent auprès de lui, de sorte qu’il monta dans un navire (l’arche) et s’assit ; et toute la multitude se tenait sur le rivage. Et il leur dit beaucoup de choses en paraboles, disant :

Voici, un semeur est sorti pour semer ; et quand il sema, quelques graines tombèrent le long du chemin, et les oiseaux vinrent et les dévorèrent. Quelques-unes tombèrent sur des lieux pierreux, où elles n’avaient pas beaucoup de terre ; et aussitôt elles poussèrent, parce qu’elles n’avaient pas de profondeur de terre ; et quand le soleil était levé, elles étaient brûlées ; et parce qu’elles n’avaient pas de racine, elles se sont desséchées. Et certaines sont tombées parmi les épines ; et les épines poussèrent et les étouffèrent. Mais d’autres tombèrent dans la bonne terre et produisirent du fruit, les unes cent, les autres soixante, les autres trente ; quiconque a des oreilles pour entendre, qu’il entende.

Et les disciples s’approchèrent et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?

Il répondit et leur dit, parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux, mais à eux cela n’est pas donné.

Car à celui qui a, on lui donnera, et il aura plus d’abondance ; mais à celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a.

C’est pourquoi je leur parle en paraboles : parce qu’ils regarde mais ne voient pas ; et écoutent mais n’entendent pas, ni ne comprennent non plus. Et en eux s’accomplit la prophétie d’Isaïe, qui disait : « En écoutant, vous entendrez, et vous ne comprendrez pas ; et en regardant vous verrez, et vous ne vous apercevrez pas. Car le cœur de ces gens est endurci et leurs oreilles durent à entendre, et il ont fermé leurs yeux ; de peur qu’à aucun moment ils ne voient de leurs yeux, et n’entendent de leurs oreilles, et ne comprennent de leur cœur, et ne se convertissent, et que je ne les guérisse.

Mais heureux sont vos yeux, car ils voient, et vos oreilles, car elles entendent. Car en vérité, je vous le dis, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ces choses que vous voyez, et ne les ont pas vues ; et d’entendre ces choses que vous entendez, et ne les ont pas entendues.

Écoutez donc la parabole du semeur.

Quand quelqu’un entend la parole du royaume et ne la comprend pas, alors le méchant vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur. C’est celui qui a reçu la graine au bord du chemin.

Mais celui qui a reçu la graine dans des lieux pierreux, c’est celui-là même qui entend la parole, et aussitôt la reçoit avec joie ; mais il n’a pas de racine en lui-même, mais la garde pendant un certain temps : car lorsque surgissent des tribulations ou des persécutions à cause de la parole, peu à peu il est offensé.

Celui aussi qui a reçu la graine parmi les épines est celui qui entend la parole ; et les soucis de ce monde, et la tromperie des richesses, étouffent la parole, et il devient infructueux.

Mais celui qui a reçu la graine dans la bonne terre est celui qui entend la parole et la comprend ; qui porte aussi du fruit et produit, l’un au centuple, l’autre soixante, l’autre trente.

« Il leur proposa une autre parabole, disant : Le royaume des cieux est semblable à un homme qui sema de la bonne graine dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Mais quand la lame a été soulevée et a produit du fruit, alors est apparue aussi l’ivraie. Alors les serviteurs du maître de maison vinrent et lui dirent : Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne graine dans ton champ ? D’où vient donc l’ivraie ?

Il leur dit : un ennemi a fait cela. Les serviteurs lui dirent : Voulez-vous donc que nous allions les ramasser ?

Mais il a dit, non; de peur qu’en ramassant l’ivraie, vous n’arrachiez avec elle le froment.

Que les deux poussent ensemble jusqu’à la moisson ; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : rassemblez d’abord l’ivraie, et liez-la en bottes pour la brûler ; mais rassemblez le blé dans mon grenier.

Il leur proposa une autre parabole, disant : Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde qu’un homme a pris et semé dans son champ ; qui est en effet le moindre de tous les grains ; mais quand il a poussé, il est le plus grand des herbes, et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent se loger dans ses branches.

Il leur parla d’une autre parabole ; Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et caché dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que le tout ait levé.

Toutes ces choses parlaient Jésus à la multitude en paraboles ; et sans parabole, il ne leur parla pas, afin que s’accomplît ce qui avait été dit par le prophète, disant : J’ouvrirai ma bouche en paraboles ; Je dirai des choses qui ont été tenues secrètes depuis la fondation du monde.

Alors Jésus renvoya la foule, et entra dans la maison ; et ses disciples s’approchèrent de lui, disant : Raconte-nous la parabole de l’ivraie des champs.

Il répondit et leur dit: Celui qui sème la bonne graine est le Fils de l’homme ; le champ est le monde ; la bonne graine sont les enfants du royaume ; mais l’ivraie sont les enfants du méchant ; l’ennemi qui les a semés est le diable ; la moisson est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc l’ivraie est ramassée et brûlée au feu ; ainsi en sera-t-il à la fin de ce monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils arracheront de son royaume tout ce qui est scandaleux et ceux qui commettent l’iniquité ; et les jettera dans une fournaise ardente : là seront les gémissements et les grincements de dents.

Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père ; quiconque a des oreilles pour entendre, qu’il entende. » – Matthieu 13 : 1-43

Joseph devant le Pharaon, le Hiérophante d’Égypte

« Voici, tu es appelé Juif (un Christifié), et te repose dans la loi, et te vante de Dieu, et connais sa volonté, et approuve les choses qui sont plus excellentes, étant instruit par la loi ; et tu as confiance que tu es toi-même un guide pour les aveugles, une lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres, un instructeur pour les insensés, un enseignant pour les enfants, qui a la forme de la connaissance et de la vérité dans la loi. Par conséquent, toi qui enseigne les autres, ne t’enseigne-tu pas toi-même ?

Toi qui prêche qu’un homme ne doit pas voler, vole-tu (la graine de Dieu) ? Toi qui dis qu’un homme ne doit pas commettre d’adultère, commets-tu l’adultère (avec ta femme) ? Toi qui abhorre les idoles, commets-tu un sacrilège (avec les idoles lubriques de ton mental) ? Toi qui te vante de la loi (circoncision), en (la fornication) enfreignant la loi, déshonore-tu ton Dieu ?

Car le nom de Dieu (caché avec la graine sexuelle) est blasphémé parmi les Païens (Fornicateurs) à travers toi, comme il est écrit ; car la circoncision a vraiment profité, si tu garde la loi (de la Chasteté) : mais si tu es un transgresseur de la loi (un Fornicateur), ta circoncision devient incirconcision.

Si donc l’incirconcis garde la justice de la loi (Chasteté), son incirconcision ne sera-t-elle pas comptée pour circoncision ?

Et l’incirconcis qui est par nature, s’il accomplit la loi, ne te jugera-t-il pas, qui par la lettre et circoncis transgresse la loi (voir Lévitique 15:16, 18) ?

Car ce n’est pas celui qui l’est extérieurement qui est Juif ; ce n’est pas non plus la circoncision, qui est extérieurement dans la chair. Mais c’est celui qui l’est intérieurement qui est un Juif ; et la circoncision est celle du cœur (chaste), dans l’Esprit (Saint), et non dans la lettre ; dont la louange n’est pas celle des hommes, mais celle de Dieu. » – Romains : 2 : 17-29

Maintenant, à Abraham et à sa graine étaient faites les promesses. Il n’a pas dit, et aux graines, comme de beaucoup ; mais comme d’un seul, et à ta graine, qui est le Christ. » – Galates 3 : 16

Conférence

L’Arcane 5 développe les thèmes qui ont été exprimés dans les quatre premiers Arcanes. Lorsque nous examinons l’image de ce livre, cette planche de l’Arcane 5, nous voyons Anubis, le dieu Égyptien. Il se tient droit et tient dans sa main un bâton, et son œil est toujours ouvert.

Dans la Gnose, nous comprenons que pour saisir et comprendre la nature de l’existence, la nature de notre propre âme, on nous donne des religions ou des systèmes mystiques, qui sont basés sur un ensemble complexe d’images, de symboles, et ces symboles indiquent des structures et des processus qui existent dans la nature, des structures et des processus qui ont été établis afin de soutenir l’équilibre de l’évolution cosmique. Lorsque nous examinons les différents Arcanes et que nous observons les images présentes dans chaque loi particulière, nous devons garder à l’esprit que ces images sont symboliques. Ils représentent une sagesse codée et synthétisée, à laquelle on ne peut vraiment accéder que par l’intuition.

Ainsi, l’Arcane 5, dans sa représentation d’Anubis, nous présente une représentation symbolique qui englobe une vaste sagesse. Le nombre 5 porte en lui beaucoup de sens, à la fois au niveau cosmique et sur la façon dont l’univers lui-même se forme, mais aussi au niveau microcosmique, sur la façon dont notre propre univers intérieur devient en harmonie avec le plus grand tout.

Dans la mythologie Égyptienne, Anubis est présenté comme le régent des morts, cette intelligence qui surveille les mystères. Il est ce Hiérarque, ou Hiérophante, le grand chef ou autorité sur les mystères eux-mêmes, qui est responsable du maintien de l’équilibre, et c’est pourquoi au bas de cette image nous voyons une balance. Dans le Livre des Morts Égyptien, et dans de nombreuses peintures et documents qui restent de cet ancien royaume, nous voyons des images d’Anubis avec son doigt ajustant une balance, et il le fait toujours devant la présence des divinités dans la cours. La balance est la balance de l’équilibre, qui a encore de nombreux niveaux de signification au niveau cosmique, au niveau macrocosmique, et aussi au niveau microcosmique par rapport à notre propre psychologie intérieure. Anubis est donc une figure très centrale dans la compréhension de la vraie sagesse spirituelle.

Pour connaître Dieu, il faut comprendre les lois de Dieu et comprendre les structures que Dieu a mises en place. Cette lame de l’Arcane 5 est également liée à la lettre Hébraïque ה Hei. Ce symbole particulier contient et synthétise également une grande quantité de sagesse initiatique, avec ses trois bras et sa forme particulière. Bien sûr, nous savons très bien de la leçon précédente que le caractère ה Hei apparaît deux fois dans le célèbre Tetragrammaton (IHVH : יהוה), ou le nom à quatre lettres de Dieu. Ainsi, par rapport au quatrième Arcane, nous comprenons que le caractère ה Hei est étroitement lié et symbolise l’utérus, la femme, la mère. C’est de cet utérus que la manifestation surgit. Ici, nous commençons à voir une relation intéressante entre la Mère Divine et le karma.

Le Bouddha Gautama a enseigné qu’il y a trois choses éternelles. La loi est la première. La loi, bien sûr, c’est le karma, la loi de l’équilibre, la loi de la balance. La seconde est le nirvana ou les royaumes célestes, et la troisième est l’espace. Lorsque l’univers passe au repos, dans le grand repos du pralaya, ce qui le fait se manifester à nouveau est le karma, les énergies non résolues de l’âge précédent. Donc, dans cet utérus de la Mère Divine, la matrice de l’espace, est latente le germe de l’existence future. Cette graine elle-même est karmique à cause de causes antérieures. Ainsi, lorsque les conditions mûrissent, cette graine donne naissance. Elle s’épanouit et produit l’existence elle-même.

L’utérus de la Mère Divine, l’espace lui-même ou l’existence immanifestée, est symbolisé par les Égyptiens sous le nom de Nepthys. Bien sûr, en Sanskrit, nous connaissons cela sous le nom de Prakriti, la Mère Divine. Quand la Mère Divine donne naissance et que la manifestation surgit, les Égyptiens appelaient la mère manifestée, « Isis ». Donc, nous avons ici deux aspects de la Mère Divine, ou deux aspects du caractère, ה Hei. Entre ces deux, il y a une interface ; il y a Anubis. Plutarque, qui était un prêtre Grec à Delphes, a observé dans ses écrits que la doctrine ésotérique liée à Anubis le décrivait comme l’équilibre, ou l’interface, entre Nepthys et Isis, et qu’il était le fils des deux, et de cette façon nous pouvons comprendre qu’Anubis n’est ici qu’un symbole, tout comme Nepthys et Isis, un symbole du karma, l’un de ces trois facteurs éternels. Dans l’utérus de Nepthys se trouve cette graine d’événements karmiques qui doivent se dérouler, et lorsque les conditions sont réunies, Anubis est le véhicule par lequel le déploiement se produit. De cette façon, nous pouvons comprendre, sur la base des études de la Kabbale, qu’Anubis est aussi le Christ. Cette lumière qui s’exprime de l’utérus est Christique. C’est le Logos Solaire, et cette expression se produit à cause du karma.

Si l’Absolu était en parfait équilibre, si les trois Gunas étaient en parfait équilibre, la manifestation ne se produirait pas, mais parce qu’il y a des résidus karmiques, ces Gunas sont déséquilibrées, et ainsi la manifestation se produit, l’univers naît. L’une des grandes lois de toute étude ésotérique est une loi qui stipule : « Comme ce qui est en haut, ainsi est ce qui est en bas. Ainsi, de la même manière que l’univers s’élève et descend dans la manifestation, nous le sommes aussi. Nous entrons dans un corps physique à cause du karma. Nous en tant qu’essence, en tant qu’étincelle, en tant qu’âme, en tant que conscience, surgissons et se manifestons du sein de notre propre Mère Divine à travers le véhicule du karma, sous les auspices d’Anubis, qui est le symbole de cette loi, puis nous entrons dans la manifestation sous la direction de notre propre Isis particulière, qui est notre propre Mère Divine individuelle. Lorsque nous entrons dans la manifestation physique, nous entrons dans un corps créé par le karma. Chaque particule de notre existence est karmique. La peau que nous avons, le visage que nous avons, même notre nom, nos parents, la ville dans laquelle nous vivons, l’époque dans laquelle nous vivons. Tous ces facteurs, toutes ces conditions existent dans nos vies à cause d’actions que nous-mêmes avons produit dans le passé.

Karma, le mot karma, fait référence à la loi d’action et conséquence, et il vient d’un terme Sanskrit, karman, qui signifie « acte ». Ainsi le karma, ou la loi de la balance, est la loi fondamentale de la nature qui fait que toute action est équilibrée. Toute action produite a une réponse. Tout ce qui arrive produit une réaction. Rien n’existe dans un vide. Rien n’est indépendant. Dans le Bouddhisme, il y a beaucoup de discussions et d’enseignements profonds sur ce terme, « l’interdépendance ». L’interdépendance, ou ce qu’on appelle aussi l’origine dépendante, ce qu’on appelle aussi les Douze Nidanas, ce qu’on appelle aussi Pratitya Samutpada, la chaîne de causalité en douze volets, qui est représentée dans la très célèbre Roue de la Vie, ou Roue du Samsara, par le bord extérieur de la roue, qui a douze images. Ces douze représentent et symbolisent les différents aspects de l’interdépendance, et elles démontrent dans une manière simple comment aucun évènement n’existe par lui-même.

L’importance de cet enseignement est soulignée à plusieurs reprises par le Bouddha lui-même, qui dit que si vous ne comprenez pas l’interdépendance, vous ne comprenez pas le dharma. C’est donc un aspect extrêmement puissant et pratique de l’enseignement que nous devons saisir afin de comprendre comment changer notre situation. L’origine dépendante, ou interdépendance, nous exprime qu’aucune action n’est indépendante, aucune matière n’est indépendante, aucune pensée n’est indépendante. Tout interagit avec tout le reste, et dans la mécanique quantique moderne, ils découvrent la même chose, que l’observateur qui effectue une expérience a un impact sur l’expérience elle-même. Il n’existe pas d’observateur indépendant d’un phénomène donné. C’est quelque chose que la physique quantique dit maintenant. Ils disent maintenant ce que le Bouddha a enseigné il y a 2500 ans, que vous ne pouvez pas être un observateur détaché de quoi que ce soit. Dès que vous percevez un phénomène, vous êtes en relation avec lui, et vous l’affectez, et il vous affecte. C’est le karma. C’est la loi de cause à effet. La difficulté est que nous, parce que nous sommes tellement habitués aux cinq sens, nous avons tendance à croire que le karma ne concerne que l’action physique. Nous avons tendance à avoir cette idée que la physique tridimensionnelle décrit tout dans l’univers, et ce n’est pas le cas, et même nos physiciens matérialistes modernes vous le diront. La physique tridimensionnelle, ou physique Newtonienne, décrit une bande extrêmement étroite de la nature existante, mais nos cerveaux, notre psyché, nos mentals animaux, n’ont pas compris cela, et cela est dû à l’ignorance.

Lorsque nous examinons réellement la nature d’un phénomène donné, en particulier dans notre propre psyché, nous pouvons voir en fait que toute la nature, tous les phénomènes, sont en fait interdépendants. Nous pouvons observer un événement distant, mais avec une introspection sincère, nous pouvons découvrir que cet événement a produit un effet en nous, et en allant plus loin, nous pouvons découvrir que nous, en tant qu’observateur, avons eu un impact sur cet événement distant, et c’est quelque chose de fameux, discuté en termes quantiques mécanique maintenant, où l’on dit que le simple mouvement des ailes d’un papillon d’un côté de la terre peut influencer et provoquer un ouragan. Ce n’est pas seulement une idée intellectuelle. Ce n’est pas seulement une chose intelligente ou bizarre à dire. C’est quelque chose que les physiciens quantiques observent, mesurent. Ce que cela souligne pour nous en tant qu’étudiants de la Gnose est que nous devons être très attentifs à l’expression de notre volonté.

Cet Arcane 5 est réellement une question de volonté. Lorsque nous examinons l’Arbre de Vie et que nous comptons de bas en haut, la cinquième sphère est Tiphereth, et Tiphereth est lié à notre âme humaine, ou la volonté. Ainsi, la cinquième sphère dans ce cas est définitive pour notre travail dans la Gnose, pour notre travail de connaître notre Être. Cela revient à une question de volonté, mais cette volonté doit être comprise dans un contexte approprié. Pourquoi sommes-nous dans la situation où nous sommes aujourd’hui ? La plupart des gens diraient probablement : « Eh bien, mes parents ceci et cela, et mon patron ceci et cela, et mes amis. » Il n’y a pas de réelle tendance à chercher les causes de la vie à l’intérieur de nous-mêmes. Nous sommes responsables de nos propres vies. C’est la nature de la vérité. Le karma n’est pas simplement quelque chose qui se limite à l’action physique. C’est la loi qui équilibre toute action à tous les niveaux. Lorsque nous voulons comprendre pourquoi nos vies sont ce qu’elles sont, nous devons examiner quelles actions nous avons produites qui ont donné lieu à ces événements. Ces actions ne se limitent pas à l’action physique. Ces actions incluent des actions dans le cœur et des actions dans le mental, les pensées et les sentiments.

Maintenant, où la volonté entre en jeu ici n’est pas une question d’intention. Le karma, cette grande loi, ne mesure pas les intentions. Les intentions sont en fait assez dénuées de sens en termes de karma, en termes de manière dont la loi gère la nature. Ce sont les résultats qui comptent. Nous pouvons avoir de très bonnes intentions d’aider quelqu’un, mais si dans nos efforts nous lui faisons du mal, nous devons payer pour cela. Nous avions peut-être les meilleures intentions, mais cela n’a aucune importance. Ainsi, pour que l’âme humaine, pour que cette volonté, pour apprendre à bien gérer la loi du karma afin de sortir de la souffrance, il faut savoir faire l’action. Nous savons que nous devons accomplir de bonnes actions. C’est quelque chose sur laquelle chaque religion met l’accent. Nous devons avoir la charité, nous devons avoir de la compassion, nous devons aider ceux qui souffrent. C’est bien connu, mais comment le faire ne l’est pas. Comment aider est très mal compris, et la raison en est que les gens écoutent leur propre volonté. Pour saisir et comprendre l’action juste, la bonne façon d’accomplir une bonne action, nous devons faire appel à l’autre nombre cinq. Si nous comptons sur l’Arbre de Vie vers le bas, la cinquième sphère est Geburah, qui signifie justice. Cette sphère est liée à notre âme divine, ou Neshamah. L’âme divine est l’aspect féminin de notre propre Monade intérieur, notre propre Être, et c’est par ce véhicule de la conscience divine que notre Intime, notre Esprit, peut nous instruire. Nous recevons cela à travers ce véhicule de Geburah dans notre propre conscience. De cette façon, nous pouvons comprendre que, en tant qu’âme humaine, Tiphereth, en tant qu’essence, quel que soit le degré de développement, pour savoir comment accomplir une action de la bonne manière, nous devons recevoir la direction de notre Être, et cette direction est reçue à travers Geburah, à travers notre âme divine, à travers la méditation, à travers l’intuition.

Alors, on voit ici comment le nombre 5 nous présente déjà beaucoup de connaissances, mais comment accède-t-on vraiment à son propre Être ? Par quels moyens ? Recevoir les conseils de l’Être est nécessaire et important, pour que nous puissions entendre cette voix et savoir comment accomplir l’action juste, mais pour que cette connaissance de l’action juste devienne parfaite, l’Être doit s’incarner en nous. L’Être doit devenir notre réalité, et l’Être fait cela en naissant à l’intérieur de nous.

Ceci est accompli à travers les mystères de la lettre, ה Hei. Ce caractère Hébreu, cette lettre Hébraïque, c’est le nombre cinq, mais il symbolise aussi, représente, l’utérus, la femme, la prêtresse, ou l’épouse du magicien, la femme ou Eve en d’autres termes, et le caractère ה Hei contient en lui-même des conseils sur la façon d’effectuer la bonne action. La barre supérieure, ce firmament horizontal, représente le corps causal, ou l’âme humaine lui-même, Tiphereth. Le corps causal est le véhicule par lequel nous pouvons connaître directement la volonté de notre Être, car lorsque nous développons le corps causal solaire à travers les pratiques de l’Alchimie, ce corps est directement relié à l’Intime, que vous pouvez voir dans l’Arbre de Vie, Tiphereth et Chesed. La jambe la plus à droite de ה Hei représente le corps mental, le corps mental solaire, qui est un mental solaire, ou un véhicule par lequel l’instruction de l’Être peut être reçu, traité et à travers lequel agi, et la jambe la plus à gauche représente le corps astral ou émotionnel. Vous remarquez ici qu’il y a un espace, que cette jambe de ה Hei ne se connecte pas directement à l’Intime, et nous voyons cela aussi dans l’Arbre de Vie, que le corps astral est séparé de l’Intime. En nous, cela représente, pour que nous puissions franchir le fossé et comprendre émotionnellement, nous devons nous ouvrir et écouter l’intuition. Ce qui crée le fossé et nous empêche de recevoir la sagesse de notre Être, ce sont les émotions négatives, en d’autres termes, notre propre volonté, l’attachement, le désir, l’ignorance, l’avidité et l’aversion. Nous franchissons cet écart à travers le processus de l’initiation, et nous franchissons ce fossé en apprenant à méditer et à recevoir l’instruction de notre Intime.

C’est réellement un processus de karma, de cause à effet. Nous sommes dans la situation dans laquelle nous nous trouvons maintenant parce que nous n’avons pas écouté les conseils de notre propre Être Intérieur. À travers le processus de notre propre vie individuelle, nous faisons une action constante d’instant en instant. Toutes les énergies que nous recevons à tous les niveaux de notre physiologie et de notre psyché sont transformées par une matière de volonté, notre propre volonté, mais quand cette volonté est égoïste, quand cette volonté est auto-identifiée, alors l’action produite est une mauvaise action, et lorsque l’action est produite sous la direction de notre propre volonté, elle produit des conséquences, et ces conséquences sont appelées « karma ».

La souffrance commence lorsque nous ne connaissons pas notre Être. De là se déploient toutes les autres formes de souffrance. Certaines personnes disent qu’elles ont une vie confortable, qu’elles ont ce dont elles ont besoin, qu’elles ont ce qu’elles appelleraient le bonheur, mais remarquez à quel point le moindre impact peut les rendre malheureux. S’ils tombent un peu malades, si un chèque est perdu dans le courrier, si quelqu’un dit un mot critique à leur sujet. Ce n’est pas le bonheur; c’est la souffrance. Ne pas connaître le but de sa vie, c’est souffrir. Ne pas savoir ce qu’il faut faire de son temps et de son énergie est une forme de souffrance. Ressentir le poids de la lourde existence que nous avons en ces temps est une forme de souffrance. Ne pas connaître l’heure de la mort est une forme de souffrance, et aucun de nous ne sait quand la mort approchera pour nous. C’est le résultat de causes antérieures. L’ignorance dont nous souffrons à l’intérieur est auto-produite.

La bonne nouvelle est que, de la même manière que nous produisons les causes de la souffrance, nous pouvons également produire les causes de la libération de la souffrance. Le karma n’est pas une loi mécanique aveugle. Anubis symbolise cette intelligence divine qui gère, avec beaucoup de sagesse et d’amour, le processus du karma. En d’autres termes, le karma est négociable à différents niveaux. Premièrement, il est négociable à force d’action. Si nous produisons une bonne action qui a de bons résultats, nous sommes payés pour cela. Nous recevons ce qui nous est dû pour cela. Cela signifie que plutôt que de devenir déprimés, découragés ou anxieux face à la nature de la situation dans laquelle se trouve l’humanité, à propos de notre propre situation, de notre propre souffrance, de nos propres erreurs, nous devrions en fait être grandement encouragés, enthousiastes, car les moyens de changer la souffrance elle-même est entre vos mains et celles de personne d’autre. Si vous observez l’humanité et ressentez de la douleur pour la souffrance de l’humanité, si vous observez votre propre vie et ressentez de la douleur à cause de la souffrance que vous avez endurée, prenez courage. Les moyens de changer cette souffrance sont entre vos mains, et vous le faites en apprenant comment accomplir une action juste, et vous le faites en sachant comment entendre les conseils de votre propre Être.

Aucune autre personne en dehors de vous ne peut vous dire ce qui est bien et ce qui est mal. Aucun livre ne peut vous dire ce qui est moral et immoral. Aucun guide spirituel ne peut vous dire ce qui est bien et ce qui est mal. Le seul qui peut vous le dire est votre Être, car Il est le seul à connaître le livre de votre karma et à savoir ce qu’Il veut que vous fassiez.

Au tribunal, sous la direction de cette grande intelligence que nous appelons Anubis, chaque personne a un livre, et dans ce livre est enregistrée chaque action que nous avons accomplie, ainsi que les crédits et les dettes que nous avons. Toute âme a le droit d’examiner son propre livre de karma. Toute personne peut faire l’effort de se déplacer et de se rendre au tribunal. Ce tribunal s’appelle le Temple de Maat. Ce tribunal existe dans la sphère de Geburah, la cinquième sphère de l’Arbre de Vie. C’est un tribunal de la même manière que nous avons des tribunaux dans le monde physique. Le président du tribunal s’appelle Anubis. C’est un ancien initié qui porte le masque d’un chacal. C’est un masque, et il porte un masque pour faire preuve d’impartialité ; il observe sans attachement, sans préférence. Il est accompagné et assisté de 42 juges, et tous les juges lorsqu’ils président portent des masques, soit de chacals, soit de loups. Pourquoi ces animaux ? Le chacal et le loup font tous deux preuve dans leurs comportements d’une profonde vigilance. Les deux observent le jour et la nuit. Les deux rôdent autour des lieux de crémation et des cimetières. Le loup et le chacal représentent et symbolisent la façon dont la loi du karma est toujours présente et toujours vigilante.

Une partie de notre propre Être, une partie de notre propre âme, notre propre psyché, est liée à la loi du karma. Chacune de nos actions, chacune de nos pensées, chacune de nos émotions est enregistrée, documentée, observée, et la partie de notre Être qui fait cela s’appelle le Kaom, en d’autres termes, le policier cosmique. Nous avons notre propre policier, qui est avec nous à chaque instant. Ainsi, lorsque vous pensez vous en sortir, n’oubliez pas le policier qui est derrière vous, surveillant et enregistrant vos actions. Toutes ces actions sont enregistrées dans ce livre de votre propre destin, et le destin dans ce cas est exactement ce qu’il implique. Ce sont les conséquences auxquelles vous devez faire face.

Le destin n’est pas une force aveugle. Ce n’est pas quelque chose qui arrive par hasard ou à cause de la cruauté d’un dieu. Le destin est auto-créé. Nous créons notre propre destin. Point final. C’est la nature de la loi du karma. Si vous aspirez au bonheur, à la paix, à la sérénité, vous êtes le seul à pouvoir produire les causes de ces expériences. Si vous éprouvez de l’anxiété, de la peur, des doutes, des regrets, de la persécution, de la pauvreté, de la faim, cherchez en vous les causes. Vous ne voyez peut-être pas dans votre vie physique les causes de certains événements, et c’est parce que la loi de récurrence est traitée au cours de nombreuses existences, mais si vous apprenez à méditer, vous pouvez percevoir les causes de ces événements.

Le maître Samael Aun Weor souligne et exhorte les étudiants à poursuivre tout événement de bonheur ou de douleur dans la méditation. Quand il vous arrive quelque chose de très joyeux, de très heureux, de très agréable, de très bon, méditez. Imaginez cet événement, imaginez ces sentiments, imaginez cette scène. Détendez-vous, ouvrez votre mental intérieur et vous pourrez développer la capacité de percevoir la cause de cette joie et de voir quelle action vous avez produite dans le passé qui vous a donné ce cadeau dans le présent, et il en va de même pour toute circonstance ou événement douloureux. Vous pouvez connaître les causes, mais pas avec vos cinq sens. Les cinq sens ne peuvent percevoir que la matière physique. Le karma gère et ajuste toute la matière, pas seulement la physique. Pour percevoir les causes, il faut regarder au-delà de la matière physique.

Pour que l’âme humaine, pour que notre propre conscience, produise une action juste, nous avons besoin de connaître la volonté de notre propre Être, et cette volonté est bien englobée dans le nom du temple de la loi, Maat. Maat est un ancien terme Égyptien qui fait référence à l’harmonie, l’équilibre, la vérité, l’action droite. Ainsi, Maat est le mot Égyptien pour le terme Sanskrit, « dharma ». Maat, et « dharma » en Sanskrit, signifie la loi, la vérité, la droiture. Donc, pour savoir comment accomplir une bonne action, vous devez connaître le dharma.

Le dharma, bien sûr, est la Gnose. Le dharma, ce sont les lois qui régissent la nature. Ce sont ces 22 Arcanes que nous étudions dans ce cours. C’est la Kabbale. C’est l’Alchimie. C’est la méditation, mais tout cela est englobé et enfermé dans la volonté de l’Intime. Nous recevons les enseignements de la Gnose à cause de la volonté de Dieu. Nous rejetons l’enseignement de la Gnose à cause de l’ego. Quelqu’un qui est attiré par les études de la Gnose lui-même, pour étudier le dharma, est stimulé par l’Être à faire cela. L’existence même de ces enseignements est un don des dieux. C’est un cadeau du Christ Cosmique. Dharma lui-même signifie « droiture » ou « loi ». Nous souffrons parce que nous avons ignoré le dharma, ou l’action juste. Lorsque nous ignorons le dharma, lorsque nous ignorons la loi de Maat, nous commettons des erreurs. Nous commençons à accomplir des actions à cause de notre propre volonté.

Dans l’histoire de cette race, dans le processus de manifestation apparaissant et se développant à travers l’évolution cosmique, la matière descendait. Lorsque le rayon de la création s’est déployé dans ce Mahamanvantara, et que tous les mondes et niveaux de la matière ont été développés, tout ce processus a été symbolisé par une image particulière démontrant les intentions derrière l’évolution cosmique de l’univers lui-même, et au niveau microcosmique, sur un niveau plus petit, plutôt, cette planète, cette race, et ce symbole est une étoile inversée, qui représentait dans le passé lointain la descente de l’Esprit dans la matière, mais ensuite, à travers le processus d’évolution cosmique, cette énergie commence à revenir et ainsi cette étoile doit s’inverser. L’étoile est un symbole à cinq pointes, bien sûr lié à l’Arcane 5, mais cette étoile représente l’être humain.

Le point supérieur est la tête avec les deux bras tendus et les deux jambes comme base sur laquelle se tenir debout. L’étoile droite est un symbole d’une grande valeur positive en ces temps, tandis que le pentagramme inversé représente la matière descendant plus loin, ou l’Esprit descendant plus loin dans la matière. Ainsi, à cette époque, à cette époque, le pentagramme inversé avec les deux pieds vers le haut est un symbole négatif et représente la magie noire. Il représente la descente dans les Klipoth, dans la souffrance. Il représente la dégénérescence, mais le pentagramme pointant vers le haut représente l’ascension de l’Esprit vers l’Absolu. Malheureusement, les forces descendantes, les forces involutives de la nature tirent l’humanité. Tant que nous n’avons pas l’âme, nous sommes un pentagramme inversé. Tant que nous n’avons pas l’Être à l’intérieur, tant que nous ne nous tenons pas debout dans Tiphereth, nous sommes un pentagramme inversé. Nous sommes tombés, en d’autres termes.

Pour connaître le dharma, pour réellement connaître le dharma, nous devons être un pentagramme droit. Nous devons être debout avec notre âme, notre Esprit, travaillant à s’élever, à se libérer du matérialisme, à vaincre la matière, à vaincre la sensation, mais l’humanité est asservie par la sensation. L’humanité est fascinée par la matière, par les sens, et c’est la dégénérescence de l’âme. Dans le passé, il était nécessaire pour le développement de l’âme d’entrer dans la matière, d’éprouver des sensations liées à la matière physique, mais ces temps sont révolus depuis longtemps, et parce que nous n’avons jamais brisé cette tendance, nous sommes restés esclaves de la matière, de la sensation, et avons produit une énorme quantité de karma.

En son cœur, dans son essence, le pentagramme représente réellement le bodhisattva. Le bodhisattva est l’âme qui a atteint Tiphereth à travers le processus de l’initiation et a créé les corps solaires. En créant les corps solaires astral, mental et causal, cette personne a décidé de prendre le chemin droit, le chemin direct, le chemin du bodhisattva. Cette personne est de droit un pentagramme débutant, un débutant. La première apparition du pentagramme est là, mais cette âme doit parfaire ce pentagramme, qui est tout le processus qui suit : les serpents de lumière, les deuxième et troisième montagnes.

Il y a beaucoup d’âmes dans le monde aujourd’hui qui a emprunté ce chemin auparavant, qui était autrefois un pentagramme droit, un bodhisattva, mais sont tombés. Ces âmes se sont identifiées à certains ego, avec une certaine forme de matière, et ont perdu leur développement. Ils sont devenus un pentagramme inversé. Le bodhisattva tombé doit revenir à la lumière. Le bodhisattva tombé doit régénérer, récupérer, ce qui a été perdu.

Personne, qu’il soit un bodhisattva tombé ou quelqu’un qui n’est jamais entré dans le chemin, est meilleur que n’importe qui d’autre, mais il y en a beaucoup dans les différents groupes spirituels qui prétendent être des bodhisattvas des âges précédents, qui se montrent. Vraiment, ces personnes devraient avoir plus honte que les autres. Être fier d’avoir déshonoré les dieux est une grande ironie. Prétendre fièrement être un bodhisattva tombé est vraiment criminel. Le bodhisattva qui tombe commet un crime contre son propre Être, commet un crime contre la Loge Blanche et commet des crimes contre l’humanité. Il n’y a rien là-dedans dont on puisse être fier, rien. Un bodhisattva tombé devrait être plus honteux, plus repentant, plus plein de remords, plus humble. Quelqu’un qui n’est jamais entré dans le chemin n’est pas coupable de ces crimes, est plus innocent. Un bodhisattva tombé devraient connaître mieux, et pourtant, nous trouvons souvent que les personnages les plus arrogants, les plus orgueilleux, les plus vantards, les plus remarquables sont des bodhisattvas tombés qui aiment parler de qui ils étaient, de ce qu’ils ont fait, tout en ignorant le fait de ce qu’ils ont fait, tout en ignorant le fait de quoi ils sont, qui est un traître, un menteur, un voleur, un adultère et un fornicateur, ce que nous sommes tous, mais un bodhisattva est pire parce qu’un bodhisattva tombé est quelqu’un qui avait autrefois la lumière, qui avait autrefois le Christ à l’intérieur, et pourtant a trahi le Christ.

De nombreux Gnostiques tombent dans ce culte des bodhisattvas tombés, recherchant toujours les bodhisattvas tombés. C’est une erreur. Maître Samael Aun Weor a déclaré très clairement : « Les bodhisattvas tombés sont pires que les démons. » Pire. Un démon est au moins cohérent. Un démon va être un démon, mais un bodhisattva tombé était une fois dans la lumière, puis est tombé. Qui va leur faire confiance ? Lorsqu’ils essaient de revenir, la loi est très dure pour eux et la loi dit. « Nous t’avons aidé avant et tu nous as trahis. Pourquoi devrions-nous t’aider à nouveau ? » Alors, ne commettez pas l’erreur de prétendre être une telle personne. Ne soyez pas pressé de rechercher une telle personne. Regardez plutôt votre Être. L’Intime est le seul qui compte. Aucune personne extérieure ne peut nous aider comme notre Être, et si vous avez le grand malheur d’être un bodhisattva tombé, ne développez pas de fierté à cause de cela. Ayez des remords et sachez très bien que si vous êtes tombé une fois auparavant, vous le ferez à nouveau à moins que vous ne soyez très, très prudent.

Le pentagramme contient une grande quantité de connaissances cachées. Un pentagramme droit est un symbole de grande puissance, d’énergie protectrice. Le pentagramme est également une combinaison de cinq A ou cinq alphas. Si vous prenez cinq A et reliez leurs pieds, vous créerez un pentagramme, et bien sûr, nous savons que l’alpha est le Christ. L’alpha, le premier, est la Mère Divine. Les cinq A, ou le pentalpha vient de penta, qui signifie cinq ; ces cinq A symbolisent bien sûr l’être humain, mais aussi la Mère Divine, qui a aussi cinq aspects, et aussi le Christ, qui s’incarne dans le bodhisattva afin de rendre ce pentagramme parfait.

La route pour réaliser ce travail est dans la lettre Hei, la cinquième lettre. Cette lettre représente la femme, ou l’utérus, et c’est dans l’utérus que la matière est formée, l’âme est formée, l’univers est formé. Nous devons entrer dans l’utérus même afin de faire naître l’âme, afin de réellement connaître le dharma. L’Arcane 5 nous enseigne très clairement que pour accomplir une telle chose, nous devons travailler consciemment avec la loi du karma. C’est-à-dire faire de bonnes actions, mais savoir les faire. En accomplissant de bonnes actions, nous recueillons du dharma, des résultats positifs, et cela nous aide à gérer l’ampleur de nos propres dettes.

Aussi enfermés dans la souffrance que nous soyons, nous devons énormément. Ainsi, travailler avec la balance, c’est commencer à développer l’équilibre dans notre karma et notre dharma. Nous devons beaucoup. C’est pourquoi nous souffrons. Ainsi, nous devons apprendre à accomplir de bonnes actions, non seulement à les accomplir, mais à les faire correctement. Le dicton est alors: « Pour combattre le lion de la loi, utilisez la balance. »

La balance est la loi elle-même, accomplir de bonnes actions, mais la balance est aussi dans le signe de la Balance. La Balance est liée aux reins, un de chaque côté, et dans les reins sont mesurés notre chasteté. Un clairvoyant observant les reins verra des couleurs qui démontrent notre chasteté. Si les chakras des reins sont rouge sang, nous sommes des fornicateurs passionnés, et si les chakras des reins sont d’un blanc éclatant, nous sommes très chastes et purs. Vous voyez ici, les reins sont très proches des hanches, et cette constellation des hanches, ou Balance, est juste ici dans « Hei », dans l’utérus de la femme. Ainsi, quand on dit : « Pour combattre le lion de la loi, utilisez la balance », il y a des niveaux de sens. En réalité, la balance est la transmutation, est la chasteté, est de travailler avec la lettre « Hei » dans l’alchimie afin de produire de bons résultats, d’entrer dans la chasteté, la transmutation. Grâce à cela, les actions que nous effectuons ont plus d’énergie, ont plus de pouvoir, plus de puissance, et plus que cela, elles peuvent être imprégnées de la volonté de l’Être. L’énergie sexuelle, lorsqu’elle est transformée et transmutée, est ainsi traitée par la Mère Divine, la lettre ה Hei. Lorsque nous agissons, nous utilisons cette énergie, donc nos actions deviennent plus puissantes, nos paroles deviennent plus puissantes, nos pensées et nos sentiments plus pénétrants, plus profonds. Cela nous donne plus de responsabilités, mais cela nous donne aussi plus de capacité. Lorsque nous travaillons avec la balance, nous travaillons avec de bonnes et de mauvaises actions. Nous devons vraiment travailler aussi avec la balance dans les reins, la balance de l’homme et de la femme dans la chasteté. Cet équilibre est ce qui peut nous conduire vers la rédemption de notre propre âme. L’équilibre est acquis en développant une forte colonne centrale.

La balance elle-même repose sur un pilier, et ce pilier est notre colonne vertébrale, ou la colonne centrale de l’Arbre de Vie. Le centre de gravité est ici Tiphereth, l’âme humaine. Le pouvoir de Tiphereth est dans le Iod. Rappelez-vous le Tetragrammaton, יהוה Iod-Hei-Vau-Hei. Le Iod est ce principe projectif masculin de la puissance masculine. Le ה Hei est le principe féminin réceptif qui, lorsqu’il est en mouvement équilibré, produit des résultats. Le ה Hei, ce caractère, englobe cette sagesse de comment entrer en équilibre, comment travailler avec les forces cachées dans l’utérus, à la fois de la Mère Divine et de la femme.

Questions et Réponses

Question : J’ai entendu auparavant, vous avez dit que les intentions d’une personne n’ont pas d’importance, cela n’affecte pas le karma ?

Réponse : C’est vrai.

Question : Eh bien, la pensée n’a-t-elle pas une conséquence karmique ?

Réponse : Bien sûr. C’est le cas dans le sens où la pensée est une forme de matière, mais vous devez regarder l’image dans son ensemble. Quand vous pensez à une personne, vous affectez cette personne. C’est le karma. Donc, si vous pensez à une personne, si vous générez des pensées négatives sur une personne, disons du ressentiment envers quelqu’un, vous l’affectez, vous lui faites du mal. C’est le karma. Si vous allez leur faire du mal physiquement, c’est pire. C’est plus de karma. Si vous avez de bonnes pensées à propos d’une personne et que vous avez de bons sentiments envers elle, mais que vous la blessez physiquement, vous obtenez quand même du karma. Vous voyez ? C’est relatif, et c’est selon la balance. Ce sont les résultats qui parlent, le résultat final. Vous pouvez dire un mot gentil, quelque chose qui est destiné à la gentillesse, mais qui blesse en fait quelqu’un. Vous pouvez être médecin et essayer de guérir quelqu’un et lui donner des médicaments, mais si vous ne savez pas ce que vous faites, vous pouvez en fait les rendre encore plus malades. Ce sont les résultats qui parlent, et vous pensez peut-être de bonnes choses et ressentez de bonnes choses, mais votre action est nuisible.

Question : Vous dites qu’une pensée négative de quelqu’un l’affecte, la personne vers laquelle elle est dirigée. Cela n’affecte-t-il pas également la personne qui transmet ?

Réponse : Absolument, bien sûr. Lorsque vous vous remplissez de cette énergie négative, cela vous affecte bien sûr. Cela soulève un point important. L’émotion négative est très contagieuse, et il y a du karma lié à cela. Vous pouvez vous sentir très en colère, émotif et aller à un endroit sans dire un mot, mais cette énergie affectera tout le monde. Cela les infectera parce que tout le monde dort et que tout le monde absorbe constamment des impressions sans aucun discernement. Donc, cette colère infectera d’autres personnes et il y a du karma pour cela. Le sarcasme est une émotion négative. Le sarcasme est une façon d’utiliser des formes dans le plan mental pour blesser, et le sarcasme est hautement infectieux, contagieux. Nous nous infectons les uns les autres avec un sens de l’humour dommageable. La télévision, si vous regardez des émissions de télévision et des films, l’humour est à peu près sarcastique, qui est une forme de colère exprimée par l’humour, et qui est très infectieuse, très contagieuse et qui crée du karma. Ainsi, l’action juste n’est pas accomplie aussi simplement que simplement réprimer ses sentiments. Il faut savoir les changer. Lorsque nous ressentons une émotion négative ou une pensée négative, nous ne pouvons pas simplement la supprimer. Nous devons savoir comment la changer, mais vous ne pouvez pas la changer si vous ne savez pas ce que c’est. Dans le Bouddhisme, dans l’un des sutras, il est dit que si vous voulez défaire un nœud, vous devez savoir comment il a été noué, et il en va de même pour les émotions négatives et la pensée négative. Donc, lorsque vous vous sentez en colère ou que vous ressentez cette tendance à être sarcastique avec humour, vous devez vraiment observer cela. D’où cela vient-il ? Qu’y a-t-il derrière cela ? Pourquoi est-ce qu’avec mon sarcasme j’exprime mon ressentiment, et pourquoi dois-je le faire ? Vous devez vous examiner en détail. Petit à petit, ces choses vont changer. L’effort pour le changer est une bonne action.

Question : Vous avez dit auparavant que les bodhisattvas tombés sont pires que les autres et ont commis un crime contre leur Être. Qu’en est-il de quelqu’un qui est tombé afin d’acquérir plus d’expérience et d’acquérir des niveaux plus élevés de raisonnement objectif ?

Réponse : Il y a du karma pour cela. C’est tout ce qu’il y a à faire. Comme le Maître Samael Aun Weor dit, les intentions n’ont pas d’importance. Les intentions n’ont pas d’importance, ce sont les actions qui parlent. Ainsi, une certaine personne, un Être, peut avoir l’intention de s’élever plus haut, mais s’il va à l’encontre de la volonté de l’Être, il y a du karma. S’ils vont à l’encontre de la volonté de la loi, il y a du karma. Permettez-moi de vous le présenter d’une autre manière. C’est très, c’est difficile à comprendre. La loi établit l’équilibre dans le cosmos, dans la nature. Ainsi, il existe certains types d’actions que lorsque vous les effectuez, vous devez en payer les conséquences. Dans certains cas, vous devrez peut-être accomplir une action sous la volonté de votre Être qui est mauvaise, conformément à la loi. Ainsi, votre Être contracte une dette karmique. Voyez-vous cela ? Votre Être peut vous dire de faire quelque chose pour lequel vous obtenez du karma. Vous faites ce qu’il faut, mais c’est la partie délicate pour l’âme humaine. L’âme humaine doit suivre la volonté de l’Être, point final. Quand l’âme humaine commence à penser qu’ils savent mieux, les ennuis commencent. C’est notre Être, notre propre Être, qui travaille avec la loi pour nous sortir de la souffrance.

Question : La parabole du fils prodigue ?

Réponse : Le fils prodigue est un parfait, est un exemple exact de ce cas. Donc, si vous lisez la parabole, vous verrez de quoi je parle. En fin de compte, si votre Être vous dit de faire quelque chose, vous devez le faire. Si vous savez que cela vient de votre Être, vous devriez le faire même si cela semble être quelque chose de controversé ou potentiellement une erreur, mais c’est votre Être qui vous le dit. vous devez le faire. La raison en est que votre Être gère votre karma, et même si l’action que vous effectuez à court terme peut produire du karma, à long terme, cela peut payer plus. Donc, vous devez développer un sens, une manière de, comprendre la volonté de l’Être, ce qui est différent des valeurs morales traditionnelles, noir et blanc, oui et non. C’est au-delà de cela, et c’est un autre point clé. Le karma est au-delà du bien et du mal. Le karma ne mesure pas le bien et le mal, donc ces balances ne concernent pas le bien et le mal. Ces termes n’ont rien à voir avec le karma. La seule façon de le relier est que le bien serait ce qui est à sa bonne place, et le mal serait ce qui est au mauvais endroit. C’est ainsi qu’il faut comprendre la volonté de l’Être. L’Être chargera l’âme humaine de faire ce qui est nécessaire et cesser de faire ce qui est nuisible ou inutile, mais l’action elle-même peut sembler bonne ou mauvaise, selon les valeurs morales de l’observateur.

Question : Puisque l’univers a vu le jour en raison d’un déséquilibre des trois Gunas, pouvons-nous dire que toute la création est imparfaite depuis le début ?

Réponse : Dans un sens, oui. Dans le sens où toute création existe comme véhicule pour atteindre la perfection. C’est en quelque sorte un point subtil, en particulier lorsque vous regardez des niveaux de manifestation plus élevés comme dans les mondes d’Atziluth ou de Briah, où vous avez des niveaux de perfection, mais parce qu’ils sont en manifestation, il y a encore un déséquilibre. Vous devez donc comprendre que les trois Gunas sont déséquilibrées, ce qui provoque la manifestation, mais il y a des niveaux de perfection là-dedans. Cela a-t-il du sens ?

Question : Nous obtenons du karma dans le plan astral, n’est-ce pas ?

Réponse : Oui.

Question : Mais je comprends que le, est-ce que l’ego nous quitte alors que nous sommes dans le plan astral ?

Réponse : La question est donc : « Avons-nous du karma dans le plan astral, l’ego ne nous laisse-t-il pas dans le plan astral ? À qui l’ego appartient-il? Si vous avez un enfant, et que votre enfant va casser la vitrine d’un magasin, qui doit payer ? Le parent. Pareil chez nous. L’ego vous appartient. Ce que votre ego fait, vous devez répondre pour.

Question : C’est comme, des trucs qu’on, comme dans l’état de rêve, n’est-ce pas…

Réponse : Oui

Question : qu’on pense faire dans le plan physique…

Réponse : Je sais

Question : Comment puis-je payer pour quelque chose qui est juste, je veux dire…

Réponse : Je sais. Il est préférable de ne pas s’identifier à toutes les actions de l’ego que vous observez dans les plans internes. Si vous faites cela, vous serez submergé. Faites confiance à votre Être, faites votre travail. Vous recevez le dharma parce qu’il y a une chance de réussir. Il existe un moyen de le réaliser. Autant d’egos que nous avons, des milliers et des milliers d’entre eux, tous accomplissant de mauvaises actions, certains d’entre eux faisant des choses qui semblent être bonnes, malgré tout cela, nous avons un élément à l’intérieur qui est plus puissant. C’est l’Intime. C’est l’Être qui peut gérer et négocier tout notre karma en notre nom, aux côtés de notre Mère Divine, qui négocie également en notre nom, et notre karma peut être pardonné. C’est un élément clé. Vous avez donc, par exemple, un ego dont vous êtes conscient. Il a fait beaucoup de mauvaises choses, cet ego, a accumulé beaucoup de dettes. Vous êtes responsable de cela, et tant que cette ego est vivant, il génère plus de karma, et selon les conditions et les circonstances, vous pouvez payer ce karma maintenant, ou ce karma peut être latent et attendre le moment d’être payé, cependant, si cet ego est mort, si vous le tuez, vous n’êtes plus capable de produire ces actions, ce karma peut être pardonné.

Question : Astral ou physique ?

Réponse : Partout où il a été généré. Partout où ce karma est généré, dans n’importe quel plan, si le générateur, la cause, n’existe pas, ce karma peut être pardonné. Je ne dis pas que ce sera le cas, mais cela peut l’être. C’est donc une chose importante à saisir. C’est pourquoi il est si important de méditer sur l’ego, pour comprendre l’ego, pour l’éliminer. Lorsque vous éliminez les causes du karma, il n’y a pas de karma. Le fait est qu’à un certain stade de développement, au fur et à mesure que vous progressez dans les niveaux de l’initiation, vous développez l’âme. Une fois que vous avez atteint ce niveau de devenir un pentagramme droit, avoir l’âme, vous commencez alors à regarder les causes, l’ego lui-même. C’est vraiment là que le travail sur l’ego commence, et ça commence vraiment dans la deuxième montagne, pour aller très en profondeur.

Question : Qu’en est-il de la Loi de la Katance ?

Réponse : La Katance est la loi qui s’applique aux dieux, la loi supérieure du karma. Le point auquel je veux en venir est le suivant. Le but du chemin lui-même est de développer un équilibre parfait, ce qui signifie que vous ne devez rien et que rien ne vous est dû. En ce moment, nous devons énormément. Nous avons très peu de dharma, nous devons donc accomplir beaucoup de bonnes actions, mais à un certain moment, celles-ci doivent être équilibrées et nous avons un équilibre et un équilibre parfaits et pouvons entrer dans l’Absolu comme Jésus l’a fait. Pour atteindre ce niveau, nous devons éliminer les causes du karma, qui sont l’ego lui-même, l’obstiné.

Question : Vous avez dit que la balance doit être équilibrée entre le bien et le mal ?

Réponse : Entre le bien et le mal, ou entre le nocif et le non nocif.

Question : Il existe donc une chose telle que trop de bien ?

Réponse : Oui.

Question : Trop de bien ?

Réponse : Oui, car si vous êtes redevable, vous ne pouvez pas entrer dans l’Absolu. L’Absolu lui-même est l’équilibre parfait des trois Gunas, qui sont trois qualités de la matière, et pour entrer dans l’Absolu, ces trois doivent être en parfait équilibre, ce qui signifie ni devoir ni avoir.

Question : Dites-vous que l’Absolu est bon et mauvais ?

Réponse : C’est au-delà du bien et du mal, c’est au-delà des trois Gunas. C’est juste le point. Pour y entrer, vous devez aller au-delà des trois Gunas. Si vous avez trop de sattva, qui est la bonté, vous ne pouvez pas entrer.

Question : Alors, que fait-on ? Commettre le mal pour l’équilibrer ?

Réponse : Je ne sais pas. Il faut demander aux dieux, mais il y a des manières de gérer l’action à ces niveaux, qui sont très profondes.

Question : Comment sait-on qu’une intuition vient vraiment de votre Être intérieur et non une sorte d’illusion ?

Réponse : C’est une question très intéressante. Comment sait-on quand l’intuition vient de votre Être et n’est pas une illusion ? D’abord par l’expérience, mais l’expérience qui se mesure avec prudence. Donc ce que je veux dire, c’est que l’intuition a un goût, a une saveur. C’est une intuition ou un coup de pouce et plus vous écoutez cela, plus vous pouvez dire quelle est cette voix. Il faut s’habituer à l’entendre. En même temps, lorsque vous entendez cette voix, vous écoutez l’intuition, vous devez comparer cette information avec ce que vous savez d’autre, et c’est là que la prudence entre en jeu. Vous pouvez avoir l’intuition d’effectuer un certain type d’action, mais la situation elle-même dans laquelle vous vous trouvez, cette action pourrait être trop volatile, pourrait être trop provocante, disons. Donc, vous devez mesurer les deux, et regarder le bon moment pour effectuer cette action,

Question : Peut-on savoir à l’avance…

Réponse : Toute la clé est d’être dans l’instant. Toute la clé pour obtenir les conseils de l’Être et connaître l’intuition, c’est rester présent, parce que dès que vous, disons que vous avez un sens intuitif de quelque chose, dès que vous commencez à rationaliser à ce sujet, vous l’avez perdu. Dès que vous commencez à raisonner ou à comparer dans le mental, vous l’avez perdu. Dès que vous commencez à avoir peur, vous l’avez perdu.

Vous devez analyser, mais je veux dire comparer dans le sens d’analyser sans réfléchir, et c’est quelque chose que vous devez apprendre à travers la méditation. La conscience a cette capacité. Le problème que nous avons, c’est que nous retombons dans l’intellect, et nous voulons le comparer avec des codes moraux, ou avec ce qu’un tel a dit, avec ce que dit cette écriture, ou avec des opinions d’autres personnes, ou nous commençons en le comparant avec nos propres sentiments, « Oh, je ne peux pas faire ça, cela me mettrait mal à l’aise, ou j’ai peur, ou ce qui va arriver. »

Question : Comme comparer avec l’expérience passée.

Réponse : La clé pour comprendre l’intuition est d’être présent, de rester présent, de rester ouvert, d’écouter à l’intérieur, et c’est ainsi que vous recevez des conseils. Ce qui est difficile, c’est que le mental est toujours là pour essayer de nous ramener au raisonnement subjectif, et nous devons faire appel au raisonnement objectif, qui est une qualité de l’Être, et ce raisonnement objectif n’est pas quelque chose que l’intellect fait tout seul. C’est une qualité supérieure. Tout le monde peut y parvenir, mais avec un effort. Cela demande de la pratique.

Question : …les bonnes intentions, c’est comme donner de l’argent à, disons, un mendiant, n’est-ce pas, et utiliser cet argent pour… je sais qu’il est au magasin d’alcools en train d’acheter de l’alcool, vous savez, maintenant, ce que je pensais être une bonne intention s’est manifestement avérée ne pas l’être… et j’ai payé un karma pour cela…

Réponse : Et c’est réellement là que l’intuition entrera en jeu, c’est de savoir comment et quand effectuer une action. Ainsi, vous pouvez ressentir l’impulsion de donner de l’argent à la personne sans-abri, mais si vous écoutez, votre intuition vous dira quand c’est une erreur.

Question : Si je lui donne à manger…

Réponse : Exactement. Une meilleure façon est de leur acheter quelque chose à manger, et vous trouverez la plupart du temps où la personne sans-abri vient, dit « J’ai besoin d’argent pour la nourriture », et vous dites « Je vais vous acheter de la nourriture », ils diront, « Non non Non Non Non. » Ils ne le veulent pas, car ils mentent. C’est comme ça avec beaucoup de choses, mais encore une fois être présent, écouter les intuitions qui viennent, c’est la clé.

Question : …avant, vous savez, lorsqu’on éprouve une émotion négative, disons de la haine, il y a une idée d’essayer d’équilibrer cela et d’aller dans le contraire, en essayant de faire entrer le contraire…

Réponse : Exact. Même dans la Gnose, le maître Samael Aun Weor recommande de travailler avec les contraires. Ainsi, lorsque nous éprouvons une émotion négative de haine, faire intervenir la force opposée, mais pour y parvenir, il faut que nous le fassions sans l’interférence de l’intellect, et ce n’est pas si facile à faire. La subtilité ici est celle-ci : la conscience que nous avons est directement liée à l’Être, est directement liée à Tiphereth et à Geburah, n’est-ce pas ? Tiphereth est le Manas Supérieur, ou le mental abstrait, et Geburah est Bouddhi, qui est le feu ou le véhicule à travers lequel l’Être peut nous parler, avec des pressentiments et des intuitions, et des choses comme ça. C’est de là que viendra le raisonnement supérieur. Le raisonnement objectif vient de l’Être. Lorsque nous observons un phénomène donné, disons que nous éprouvons un sentiment de haine, de colère extrême, l’intellect est évidemment un outil que nous pouvons utiliser pour dire : « Oh, oui, je me souviens de cet enseignement », que je dois contempler le contraire, l’amour. Donc, vous pouvez utiliser l’intellect pour apporter cela, mais vous devez abandonner la pensée, et observer, analyser sans réfléchir, et il existe un moyen très efficace d’apprendre à le faire. C’est une pratique appelée Tonglin, qui est une ancienne pratique Tibétaine.

Tonglin signifie donner et prendre, et la même technique est enseignée dans le Christianisme, elle est enseignée dans la Gnose, enseigné dans de nombreuses autres religions. L’idée derrière cette technique est simple. Dans la méditation, vous observez et vous vous concentrez sur une personne, et vous vous imaginez lui prendre sa souffrance, sa négativité, sa douleur, et vous la prenez sur vous, puis vous lui redonnez toutes les bonnes choses que vous avez, tout bonheur, toute joie, toute paix, sérénité. Donner et prendre. C’est une manière de méditer, et d’échanger. C’est une pratique très puissante, et produit des résultats. Ce qui est bien dans la façon dont cela fonctionne, c’est que si vous le faites correctement, vous le faites sans réfléchir. C’est purement une chose émotionnelle, et cela vous aide à comprendre la nature subjective de la haine.

Question : Comment est-il possible de visualiser sans pensée ?

Réponse : La visualisation n’est pas une capacité de l’intellect. Visualiser est une capacité de la conscience.

Question : Mais on voit toujours des images dans notre mental.

Réponse : On voit toujours des images, oui, mais on ne pense pas intellectuellement. Sans raisonnement. L’intellect est cet outil que nous avons dans le mental qui compare A et B. C’est tout ce qu’il fait. L’émotion est celle qui compare les qualités et les sentiments. Elle éprouve différents sentiments, sensations dans ce monde. Nous avons les trois aspects du centre moteur, instinctif et sexuel qui ressentent la sensation, mais avant ces 5 centres, nous avons la conscience, qui perçoit, et c’est la conscience qui projette et reçoit des images. Par exemple, lorsque vous vous endormez et que vous commencez à voir des images et à rêver, ce n’est pas l’intellect, ni le centre émotionnel. C’est la conscience, mais la question est, est-elle piégée dans les désirs ou libre ? Donc, il en est de même dans la méditation, cette pratique Tonglin. Lorsque vous imaginez quelqu’un et que vous faites cette visualisation d’échange d’énergie, c’est quelque chose de purement visuel. Cela ne nécessite pas de réflexion. Cela ne nécessite pas d’intellect. De la même manière, vous pouvez observer une sensation de haine, une sensation émotionnelle. Alors, vous imagineriez alors à quoi ressemblerait l’amour. « À quoi ressemblerait la qualité de l’amour avec cette même personne envers laquelle je ressens de la haine », et vous imaginez cela. Vous visualisez cela. Ce n’est pas comme si vous pensiez simplement au contraste entre A et B. Oui, vous commencez par là, mais vous devez aller au-delà de cela, plus profondément.

Question : Mais, ne doit-on pas connaître le personnalité de cette personne ?

Réponse : Non, bien sûr que non.

Question :…un étranger ?

Réponse : Vous pouvez le faire avec n’importe qui. C’est plus efficace si c’est quelqu’un que vous connaissez, et je vais vous donner un autre exemple lié à cela. Si vous avez une personne envers laquelle vous ressentez beaucoup de haine ou de colère, vous pouvez l’imaginer et vous ressentirez ces sentiments. Tenez cette image de cette personne et observez ces sentiments. Ensuite, imaginez quelqu’un que vous aimez beaucoup et échangez-le. Juste dans votre imagination, sans trop réfléchir, mais observez simplement. Si vous ressentiez autant de haine envers la personne que vous aimez et que vous ressentiez autant d’amour envers la personne que vous détestez, où cela vous mène-t-il ? Cela peut vous apprendre des choses très profondes, et c’est purement un exercice d’imagination. La clé ici est de savoir comment vous pouvez arriver à comprendre la nature du karma, la nature de la psyché, la nature de la bonne et de la mauvaise action,

Question : Ainsi, on gagne également le dharma pour tout cela ?

Réponse : Peut-être, mais en réalité vous allez gagner le dharma en accomplissant une action. Faire des visualisations dans votre mental, c’est bien. Vous obtiendrez un peu de dharma si vous visualisez des gens qui obtiennent de bonnes choses, n’est-ce pas ? Vous obtiendrez un peu de dharma pour cela parce que c’est le cas, vous les affectez à un certain degré, mais si vous leur donnez physiquement de bonnes choses, vous obtiendrez plus de dharma.

Question : Nous devons apprendre que lorsque l’on souffre, apporter une émotion supérieure afin de transcender les émotions inférieures. Nous pouvons utiliser la musique classique, surtout Beethoven.

Réponse : Oui. Un excellent exemple. L’une des choses les plus difficiles que les débutants doivent apprendre est comment gérer les émotions, comment gérer les impressions. Donc, si vous vibrez avec de fortes émotions négatives, une des choses qui demande un peu de pratique est d’apprendre à vous procurer de nouvelles impressions afin de changer ce que vous ressentez afin de ne pas produire d’énergies nocives. Ainsi, un bon exemple consiste à remplacer une émotion négative par une émotion supérieure. Il existe des moyens simples de le faire. Si vous vous sentez très négatif, déprimé, en colère, promenez-vous dans un très bel endroit. Ne pensez pas. Observez la nature. Regardez attentivement les choses, comme vous ne les avez jamais vues auparavant, et cela vous affectera, très profondément, émotionnellement, spirituellement. De la même manière, jouez de la belle musique classique. Écoutez Beethoven, n’importe laquelle des neuf symphonies, mais écoutez comme vous ne l’avez jamais entendu auparavant. Écoutez sans réfléchir, écoutez avec votre cœur, et quand vous faites cela, vous amenez les énergies de cette musique dans votre centre émotionnel. Vous prenez une émotion supérieure, cette musique, et remplacez les émotions négatives dans votre cœur. C’est quelque chose que vous faites sans réfléchir. C’est très puissant et cela vous aidera à développer plus d’équilibre psychologique en vous-même.

Question : Supposons que vous ressentiez de l’animosité envers quelqu’un que vous considérez comme vivant un style de vie pervers, peu importe, et que vous vouliez, vous changez cela en un sentiment d’amour. Est-ce que cela ne pourrait pas donner à la personne plus d’énergie pour faire le mal.

Réponse : La question est de savoir si vous voyez quelqu’un faire de mauvaises actions et que vous générez de l’amour envers lui, cela lui donne-t-il le pouvoir de faire plus de mauvaises actions. C’est une question délicate. Je dirais, à mon avis, que l’amour bien donné ne peut jamais former une mauvaise action. Le véritable amour, et je vais vous donner un exemple. Il existe de nombreux cas dans la vie de divers maîtres que nous pouvons étudier, où ils rencontrent des personnes haineuses et sont capables de les transformer simplement par le pouvoir de l’amour qu’ils ont pour elles. Ce qui me vient à l’esprit, c’est l’histoire du Bouddha, et le Bouddha dans son processus d’enseignement affectait beaucoup de gens, et il y avait un homme très religieux, qui était Hindou, dont toute la famille a commencé à se convertir au Bouddhisme, et il était furieux à ce sujet parce que c’était la tradition familiale d’être Hindou. Alors il est allé voir le Bouddha et a fait la queue pendant longtemps, et devenait de plus en plus en colère alors qu’il s’approchait du Bouddha, et quand il arriva pour voir le Bouddha, le Bouddha vit l’état de cet homme et dit : « Que puis-je faire pour toi ? » et l’homme dit : « Tu as fait ceci et cela, et je suis très en colère contre toi et tu as fait toutes ces choses à ma famille, etc., etc. » et le Bouddha dit, « Puis-je te poser une question ? Si quelqu’un t’apporte un cadeau et que tu refuse, à qui appartient le cadeau ? » et l’homme dit : « Au donateur », et il dit : « Je refuse d’accepter ton cadeau », et l’homme fut foudroyé. Le Bouddha est resté si serein face à son attaque, à ses critiques et à sa colère, qu’il a réalisé à quel point il était idiot, et il a compris la base du Bouddhisme, qui est la tolérance, la compassion. Alors, de la même manière, nous pouvons rencontrer quelqu’un qui est haineux, quelqu’un qui fait de mauvaises choses. Si vous restez non identifié à eux, vous les aiderez. Si vous vous identifiez à eux, positivement ou négativement, vous pouvez leur nuire. Ainsi, par exemple, vous pouvez avoir un parent proche qui fait des choses que vous considérez ou voyez comme répréhensibles, mais si vous vous impliquez dans ses affaires par amour supposé et que vous essayez d’intervenir, vous pouvez aggraver la situation pour lui. Vous pouvez les rendre plus colériques, plus haineux et les faire empirer, dans de pires comportements, et cela arrive souvent chez les adolescents. Les parents voient les adolescents comme faisant de mauvaises choses et ils essaient de s’impliquer vraiment. Cela aggrave l’adolescent, et c’est parce que les parents sont suridentifiés à l’attachement, mais le véritable amour n’a pas d’attachement. L’amour est une force et une énergie qui inspireront toujours la personne qui fait de mauvaises choses. Si vous restez non identifié avec eux, vous les aiderez. L’amour est une force et une énergie qui inspireront toujours l’âme aux bonnes choses. Je pense donc qu’en ce sens, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, à condition que vous compreniez en vous-même la bonne façon d’interagir avec ces personnes.

Question : Alors, il doit y avoir un certain niveau d’amour pur

Réponse : Il doit être pur, exactement. Libre de l’ego.

Question : Et si on n’es pas à ce niveau ?

Réponse : Alors, vous faites de votre mieux. Méditez, écoutez votre intuition.

Question : Rappelez-vous quand vous avez dit que si quelqu’un de vraiment en colère entre dans une pièce pleine de gens qui sont juste normaux, et, vous savez, cela se propage comme une infection, que se passe-t-il si une personne qui est dans cette pièce remarque qu’il est, vous savez, obtenir cela, vous savez, une infection de colère ou d’émotion négative, comment empêche-t-elle que cela l’affecte ?

Réponse : En restant présent, en s’observant, en se souvenant de l’Être. Les émotions négatives deviennent contagieuses lorsque nous nous identifions à elles, ou lorsque les portes sont ouvertes dans notre maison psychologique pour recevoir cette vibration.

Dans la Gnose, nous apprenons à nous isoler, à être dans le monde mais pas du monde, comme l’a dit Jésus, et la voie qui fonctionne est le développement de l’équilibre psychologique, le développement d’une psyché hermétiquement fermée.

Question : Mais vous avez dit que nous sommes tous interdépendants.

Réponse : C’est vrai. Nous le sommes. Nous nous affectons les uns les autres.

Question : Comment pouvons-nous nous rendre hermétiquement scellés ?

Réponse : Mais laissez-moi finir ce que je dis. Cela ne signifie pas que lorsque vous vous isolez, vous restez indifférent, d’accord ? La différence est la suivante. Si je développe un équilibre psychologique en moi pour être isolé et pour me maintenir, pour maintenir mon équilibre en tant que psyché, je peux rencontrer quelqu’un qui est extrêmement en colère ou bouleversé. Je peux être isolé et ne pas être infecté par cette émotion, mais cela ne signifie pas que je reste complètement indépendant d’elle. Cela signifie que je transforme l’impression. Je reçois les impressions de cette personne. Je les vois, je les sens, je sais qu’ils sont en colère, mais je le transforme pour ne pas me mettre en colère. En fait, cela m’aide parce que cette impression, la colère de cette personne, si je maintiens mon équilibre, mon rappel de soi, et que je les observe et m’auto-observe moi-même, cette émotion négative ne m’infecte pas et je ne me fâche pas. En fait, cela générera de l’amour.

Question : Et si vous trouvez que ça commence à vous submerger et que vous n’êtes pas capable de faire cela, quoi, y a-t-il quelque chose…

Réponse : Allez-vous en. Sortez de là.

Question : J’allais demander, combien cela peut être physiquement… avec, vous savez…

Réponse : Combien peut-on prendre ?

Question : Non, non. Je me demande juste, combien gagnerions-nous vraiment à ne pas regarder quelque chose, à ne pas nous en éloigner, nous ressentons cette colère, nous nous en éloignons, vous savez, à ne pas regarder…

Réponse : La conscience est une énergie, c’est un véhicule, mais c’est une énergie d’une certaine bande passante, et vous savez ce que signifie ce terme, bande passante ? C’est comme la taille du câble, n’est-ce pas ? La taille du conduit qui absorbe l’énergie. Nous avons tous un niveau d’Être différent, ce qui signifie que nous avons une capacité différente à gérer l’énergie. Certains d’entre nous peuvent prendre une très petite quantité de voltage, et certains peuvent en prendre beaucoup, n’est-ce pas ? C’est la réponse. Vous devez connaître votre limite. Vous devez connaître votre limite. Pour la plupart d’entre nous, nous avons une capacité très limitée. Nous ne pouvons gérer qu’une très petite quantité d’énergie. Cela signifie que nous devons nous isoler davantage des impressions négatives. C’est pourquoi nous ne devrions pas aller dans les bars, nous ne devrions pas regarder de la pornographie, nous ne devrions pas aller dans certains types d’environnements car nous deviendrons infectés. Nous n’avons pas la capacité de gérer cette énergie, mais avec le développement nous acquérons cette capacité, et petit à petit nous sommes capables de transformer des impressions de plus en plus vibrantes. En fait, nous en aurons peut-être besoin pour comprendre davantage et avancer plus loin, n’est-ce pas ? Par exemple, le Maître Samael Aun Weor allait chercher des ennuis parce qu’il avait besoin que ces impressions changent, pour s’aider lui-même. Ainsi, il allait dans des endroits où nous n’irions jamais afin qu’il rencontre des impressions qui l’aideraient à se transformer. C’était sa situation particulière, vous savez.

Il y a un cas où il y avait un homme qu’il connaissait, qu’il allait visiter, et cet homme le haïssait, mais Samael Aun Weor allait là-bas pour se faire insulter, recevoir la haine de cet homme pour qu’il apprenne à aimer, mais il avait la capacité de gérer cela sans s’identifier. C’est donc ce conduit de conscience que nous devons renforcer. En nous, le conduit n’a pas beaucoup de force parce qu’il n’est jamais utilisé. C’est comme n’importe quel transformateur naturel d’énergie. La conscience doit grandir, et la première étape consiste à apprendre à s’auto-observer et à se souvenir de soi, mais pour vraiment grandir, nous devons créer l’âme, et c’est ce qui devient le conduit des impressions.

Question : Par exemple, cet homme qui insultait Samael Aun Weor, obtiendrait-il du karma puisque ses intentions sont mauvaises mais qu’il n’y a pas vraiment eu de résultat ?

Réponse : Bien sûr, bien sûr, il obtiendrait du karma.

Question : Donc, je veux dire, il n’y a pas eu de mauvais résultat, mais puisque…

Réponse : Il a effectué une action. Il y a du karma pour cela. Ce serait pire s’il affectait vraiment quelqu’un, mais il a quand même du karma, vous savez. Vous pouvez –

Question :… ne s’affectait qu’à lui-même…

Réponse : Oui, il se fait du mal, exactement. Il se fait du mal.

Question : Supposons que quelqu’un souffre, par exemple, d’une dépression chronique, et malgré tous ses efforts et tout le reste, il ne peut pas toujours la surmonter. Y a-t-il un moyen qu’ils pourraient, je veux dire, et qu’ils ne veulent pas affecter négativement les autres, y a-t-il un moyen d’isoler cela ?

Réponse : Bien sûr. La question est de savoir comment gérer la dépression chronique et gérer ces émotions. Le meilleur antidote que je connaisse pour gérer la dépression est de méditer sur l’orgueil. C’est le meilleur antidote, apprendre à méditer, mais plus précisément apprendre à méditer sur l’orgueil. Au-delà, en termes d’activités quotidiennes, ce serait d’apprendre des techniques que nous avons déjà données, comme se promener dans la nature, écouter de la bonne musique, trouver des choses qui donnent des émotions très supérieures et positives afin de générer une meilleure qualité de vie, de sorte qu’alors cette personne est capable de méditer sans être identifiée. Ainsi, les étapes seraient, chaque fois que l’émotion négative de la dépression est présente, de trouver un moyen d’apporter une émotion supérieure. Une fois plus d’équilibre est établi, alors méditez et trouvez les causes de la dépression. C’est la seule façon de la résoudre. Les médicaments n’aideront pas. Vous savez, il y a beaucoup de pansements que nous avons, mais pour changer la souffrance, vous devez vous attaquer aux causes de la souffrance, et les causes sont dans le mental, et cela est vrai de toutes les maladies, toutes les maladies, qu’elles soient psychologique ou physique. Vous ne pouvez pas guérir une maladie en la cachant.

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Arcanum 5: The Hierophant.