Écrit par : Samael Aun Weor   Catégorie : Conférences de Samael Aun Weor

Chers frères et sœurs, si nous ne restons qu’à théoriser, alors nous faisons fausse route. Nous devons être pratiques à cent pour cent, car l’auto-réalisation intime de l’Être même est une question très pratique.

Clairvoyance, Positive et Négative

On sait bien qu’entre les deux sourcils, dans la région entre les sourcils, il y a une glande très importante. Je me réfère à la glande pituitaire. Elle excrète une certaine classe d’hormones. En médecine, la « pituitrine » est utilisée, en matière d’obstétrique, pour accélérer la délivrance d’un enfant ou pour aider à la délivrance d’un enfant. Cette glande pituitaire est incontestablement gouvernée par Vénus, et Vénus est associée au cuivre.

Du point de vue psychique, dans cette glande nous trouvons un chakra ou centre magnétique. Ce chakra a deux pétales et 96 radiations. Lorsque ce chakra tourne, la clairvoyance est acquise.

Mais ce chakra peut tourner dans deux directions : s’il tourne de gauche à droite, vous avez une clairvoyance positive ; vous voyez quand vous voulez voir, et si vous ne voulez pas voir, vous ne l’utilisez tout simplement pas, vous ne voyez pas ; mais si vous voulez voir, vous voyez). Mais quand ce chakra tourne négativement (de droite à gauche), alors les gens voient contre leur gré ; ils deviennent simplement des « médiums-psychiques », comme l’enseigne le spiritisme.

Un médium clairvoyant ne contrôle pas ses facultés. Cette chose à voir contre votre volonté, quand vous ne voulez pas… pensez à quel point c’est sérieux. C’est bien qu’on se concentre et qu’on puisse voir, mais par sa propre volonté. Mais voir contre sa propre volonté… par exemple on est calme et soudain un monstre de l’astral apparaît et vous attaque, et si on est au milieu d’une réunion avec des gens très honnêtes et autres, et en voyant ce monstre on est surpris, on crie plusieurs fois, crie plusieurs fois et s’enfuit, les gens regardent… vous voyez ? Qu’est-il arrivé ? Au mieux, ils l’emmèneront chez le psychiatre et de là à l’asile (c’est le cas des médiums-psychiques)…

Donc, nous devons faire tourner ce chakra de gauche à droite, positivement. Pour vous donner une meilleure idée, ce chakra doit être tourné dans le même sens que les aiguilles d’une horloge lorsque nous voyons l’horloge face à face, non pas de côté, mais de face. Si nous le regardons face à face, nous voyons comment il tourne. Voilà comment ce chakra doit tourner : de gauche à droite.

C’est facile à développer. Simplement, on place un verre d’eau sur une table, et on s’assoit confortablement. Au fond du verre on place un petit miroir, et on met aussi dans l’eau quelques gouttes de vif-argent ou mercure (on connaît bien, en science occulte, la valeur du mercure). Mettez quelques gouttes dans cette eau, afin qu’elle soit chargée de mercure. Puis, confortablement assis, à une certaine distance, on se concentre de manière à ce que le regard traverse le verre, qu’il tombe exactement au centre du verre, au centre exact de la circonférence.

Il y a un mantra qui doit être prononcé ; C’est le mantra des mystères Isiaques, prononcé ISIS, divisé en deux syllabes : iiiiissss, iiiiisssss……le « s » est comme un sifflement doux et affable. Lorsque vous le faites, lorsque vous le chantez correctement, il est clair qu’il fait tourner le chakra frontal de gauche à droite. Donc, dix minutes par jour… Maintenant, si quelqu’un pouvait pratiquer cet exercice pendant 30 minutes par jour, les progrès seraient plus rapides.

La chose intéressante à propos de cet exercice est qu’il peut être pratiqué pendant trois années consécutives, sans manquer un seul jour de pratique. Il peut être pratiqué, soit de jour, soit de nuit, à l’heure que vous voulez, mais pratiquez-le ; et si on part en voyage, eh bien, il faudra le pratiquer partout où l’on arrivera ; à l’hôtel, n’importe où, mais ne laissez pas passer une journée sans faire d’exercice. Si quelqu’un avait cette ténacité dans la vie, ne manquant pas un seul jour, il acquerrait la clairvoyance.

Après environ 15 ou 20 jours, dans l’eau on commence à voir les couleurs de la lumière astrale. Vers trois ou quatre mois, ou six mois (tout dépend du développement psychique de chacun), si une voiture passe dans la rue, on voit une bande lumineuse et on voit aussi la voiture se déplacer sur cette bande lumineuse. Cette bande de lumière est la rue et la voiture peut être clairement vue se déplaçant sur cette bande.

Passé un certain temps (un peu plus ou moins un an), il ne sera plus nécessaire de voir exclusivement le verre d’eau. Cependant, vous pratiquerez toujours votre exercice. Après environ trois ans, vous n’aurez plus du tout besoin du verre : vous pourrez voir directement dans la lumière astrale ; il suffira qu’on veuille voir et on verra. Alors vous aurez la calirvoyance.

De toute évidence, lorsque vous atteignez ce niveau, avec une facilité surprenante, vous voyez déjà l’aura des gens. Le bleu, par exemple, indique la spiritualité. Une aura verte, très verte, indique de la méfiance, ou de la jalousie……vert vif, du scepticisme. Gris de plomb, égoïsme. Un gris brun, mais pas plombé, de la mélancolie, de la tristesse. Rouge clignotant, colère. La couleur rouge du sang, très sale, la luxure. Noir, haine. Jaune, intelligence. Orange, fierté. Violette, mystique transcendantale, élevée, etc. Ainsi, le jour vient où l’on voit l’aura des gens.

Il faut toujours utiliser cet organe pour que cela fonctionne, car un organe qui n’est pas utilisé s’atrophie. Comment est-il utilisé ? Vous devez fermer les yeux et essayer de voir avec le chakra frontal, percer l’obscurité (pour ainsi dire) pour voir la lumière astrale, ou pour voir les auras des gens.

En principe, l’apprenti clairvoyant est, disons, se mêle trop de la vie des autres, et cette mauvaise habitude doit être abandonnée. Il a tendance à voir l’aura d’un tel, pour voir s’il est vrai qu’il est avec un tel, ou pour voir l’aura d’un tel pour voir si elle joue mal…

C’est très grave, car ce n’est pas ainsi que les facultés se développent ! Non. Pour que les pouvoirs se développent, il faut donc apprendre à respecter les autres, à ne pas s’immiscer dans la vie privée des gens. Même s’il voit l’aura des gens à l’œil nu, il doit savoir le cacher, c’est-à-dire savoir le taire ; voir la chose et se taire. Si l’on procède ainsi, le chakra celui (magnifique chakra) de la clairvoyance se développe harmonieusement.

La méditation développera aussi ce chakra : s’allonger dans son lit, au calme, la tête au nord ; bien détendre son corps, qu’aucun muscle ne reste tendu. On choisira d’imaginer une terre fertile, prête à être semée ; imaginez que vous déposez la graine d’un rosier (dans ce sol) ; imaginez que cette graine germe, qu’elle grandisse, qu’elle se développe, qu’elle produise des épines et des feuilles, jusqu’à ce qu’un jour la fleur apparaisse (la rose, symbole vivant du Logos Solaire). Ensuite, allez un peu plus loin : imaginez comment les pétales de la rose tombent, comment les feuilles elles-mêmes se fanent, comment la plante vieillit jusqu’à devenir un tas de bâtons.

Cet exercice est super ! Ce genre de méditation, basée sur la naissance et la mort de toutes choses, développera la clairvoyance ; cela la développera, cela aidera, cela aidera au développement de ce merveilleux sixième sens.

Cette étape est essentielle. Bien plus tard vient une autre étape, encore plus capitale. N’oubliez pas que l’imagination, l’inspiration et l’intuition sont les trois chemins obligatoires de l’initiation.

Inspiration

Une fois qu’on est capable de voir la lumière astrale, une fois qu’on est capable de voir l’aura des gens, une fois qu’on est capable de voir les élémentaux des plantes, il faut passer à l’étape suivante, qui s’appelle « l’inspiration ».

En continuant avec les exercices sur la naissance et la mort de toutes choses, nous pouvons aussi atteindre l’étape de l’inspiration. Si nous imaginons que nous avons semé la graine et que le rosier pousse peu à peu, qu’il produit des épines, des feuilles, et qu’il produit enfin des roses, nous pouvons aussi penser à la mort de ce rosier, jusqu’à ce qu’il devient un tas de bâtons, alors se sentons inspiré. Le rosier a disparu, mais nous devons sentir l’inspiration dans nos cœurs ; cette inspiration qui laisse le processus de naissance et de mort dans tous les cœurs ; cette inspiration qui naît de la compréhension : on en vient à savoir que tout ce qui naît meurt. Cela devient alors un « quelque chose » là, qui s’appelle « l’inspiration »…

Il faut essayer d’entrer dans un état d’extase, d’amour, d’amour pour tout ce qui est créé, d’amour pour le divin, afin que l’inspiration surgisse en soi. Le jour viendra où l’on pourra non seulement voir, mais en même temps ressentir l’inspiration.

Par l’inspiration, on atteint encore plus profondément, parce que non seulement on peut voir un arbre éloigné, ou l’élémental d’un arbre, mais par l’inspiration on en vient à ressentir avec cet élémental, on en vient à ressentir la vie de cette créature dans le cœur.

Intuition

Imagination, inspiration et intuition (le troisième échelon est l’intuition). Quand on est capable d’imaginer quelque chose, quand on est capable de se sentir inspiré et de verser des larmes en contemplant ce « quelque chose », alors on ressent aussi quelque chose de plus profond, de plus profond : la voix du silence, l’intuition, dont parlait Helena Petrovna Blavatsky. L’intuition est merveilleuse…

Par l’imagination, on peut voir le monde astral ; par l’inspiration, on peut atteindre le monde mental, mais l’intuition nous emmène beaucoup plus loin, l’intuition nous emmène dans le monde de l’Esprit pur ; alors on peut contempler, là, le spectacle de la nature, de l’univers ; voir la nature, l’univers, tel qu’il est ; bouger dans le monde de l’Esprit pur, converser avec les dévas, avec les Elohim ou Prajapatis, avec cette armée créatrice du démiurge ; pouvoir parler directement avec eux, recevoir d’eux l’enseignement, la sagesse. C’est « l’intuition »…

N’oubliez donc pas que l’imagination, l’inspiration et l’intuition sont les trois chemins obligatoires de l’initiation.

Au début, le travail est dur. Il convient de commencer par l’exercice du verre d’eau : fermez les yeux pour tenter de briser l’obscurité et voir le monde astral (n’oubliez pas le mantra Isis) ; pratiquez la méditation, en imaginant ce que vous voulez imaginer. C’est la première étape : l’imagination.

La seconde est de pouvoir se sentir inspiré, d’aller au-delà des raisonnements, des mots, jusqu’à ressentir en soi la palpitation de tous les cœurs de l’univers ; se sentir frère ou sœur des rivières, frère ou sœur des oiseaux qui volent, frère ou sœur de l’arbre ; arriver à comprendre que l’univers entier, en général, a été créé par la parole. Si l’on atteint un tel degré d’inspiration, la connaissance est plus grande. Et enfin, à travers ce chemin des inspirations, des prières, des exaltations, il est possible de pénétrer dans le domaine de l’intuition (c’est le domaine de l’Esprit pur).

Il ne serait pas possible de comprendre vraiment les êtres strictement spirituels qui vivent là, dans la région des Elohim, si l’on n’avait pas développé l’intuition on ne comprendrait rien, car ils parlent d’une certaine façon, d’une certaine manière, et si on n’est pas intuitif, on ne les comprend pas (il faut savoir les comprendre).

Une Expérience avec Baruch

« Et il s’éloigna d’eux à un jet de pierre près, et s’agenouilla, et fit cette prière : Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; néanmoins, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui soit faite.

Et il lui apparut (Baruch ברוך) un ange du ciel, le fortifiant. » – Luc 22 : 42, 43

Je me souviens encore, il y a de nombreuses années, peut-être 40 ou 45 ans (à cette époque, j’étais encore dans cet état appelé « déconfit », comme on dit, un bodhisattva tombé ; cependant, il est évident que je n’avais pas perdu mes facultés), et dans le monde astral, il m’est venu à l’esprit d’invoquer rien de moins que l’ange Baruch ברוך, qui était le maître-instructeur de Jésus de Nazareth.

Vous direz : « Mais comment, si Jésus est le maître des maîtres ? » Je ne vous le nie pas, mais vous ne pouvez pas nier qu’il était en Égypte et qu’il s’y est assis sur les bancs pour recevoir des cours, comme vous recevez ici. Il a également dû, disons, revoir tout le cours d’enseignement, avant de commencer à remplir la grande mission qu’il a accomplie, et son gourou à cette époque était l’ange Baruch ברוך.

Mais voyez ce qui m’est arrivé, d’appeler nul autre que l’ange Baruch ברוך, le maître de Jésus de Nazareth (j’étais assez audacieux, à une époque où j’étais dans cet état appelé « déconfit », comme on dit). Eh bien, et l’ange Baruch ברוך est venu vers moi. Oui, il est venu à moi (c’est un Elohim très ancien, il a une sagesse unique). Bien sûr, il est sorti de l’intérieur de la Terre (oui monsieur !). D’où est-ce qu’il venait ? Du cœur de la Terre : il a ouvert une écluse et avec ses disciples, il s’est approché de moi…

« Je suis l’ange Baruch ברוך, » répondit-il; « pourquoi m’as-tu appelé ? »

« J’ai besoin de te parler », fut ma réponse.

J’étais assez audacieux à ce moment-là, n’est-ce pas ? Oui, c’est comme ça, quand on est dans cet état qu’on appelle « déconfit », et qu’on considère tout comme si facile, et ça n’a pas été difficile pour moi de pouvoir lui parler. Eh bien, il s’est assis sur un canapé confortable et m’a dit : « tu peux parler » dans cette langue qu’ils ont, qui n’est pas une langue sèche comme la nôtre ici, mais douce, « tu peux parler »…

À ce moment, l’ange Baruch ברוך semblait une belle jeune fille ; car il est bien connu que tout être divin a deux âmes : l’âme spirituelle, qui est féminine et l’âme humaine, qui est masculine. Il retira de lui son âme féminine (c’est-à-dire sa Valkyrie) pour me parler. La première chose que je lui ai dite a été la suivante : « J’ai besoin d’une clé pour éveiller instantanément la clairvoyance chez tout être humain ».

Le maître, ou cette petite dame (maîtresse), m’a regardé et a répondu : « Je ne peux pas te donner cette clé »…

« D’accord, alors j’ai besoin d’une autre clé »…

« Laquelle ? »

« J’ai besoin d’une clé pour que chaque être humain puisse instantanément quitter le corps physique et se projeter dans l’astral, chaque fois qu’il en ressent le besoin. »

Les phrases que j’utilisais n’étaient d’ailleurs pas très belles, n’est-ce pas ? Ce n’étaient certainement pas les expressions qu’un initié devrait utiliser. Hélas, j’avais un ego bien gras ! Que pourriez-vous attendre d’autre de ma part ? Alors le maître répondit : « Je ne peux pas non plus te donner cette clé »…

J’étais méchant à cette époque (il y a environ 45 ans), encore une fois, dans cet état appelé « déconfit », parce que j’étais venu dans ce monde en tant que bodhisattva tombé. Alors, je lui ai dit, « D’accord, au moins, donne-moi une clé pour amasser de l’argent, parce que je suis dans une situation épouvantable »…

… le maître répond à nouveau, « Je ne peux pas non plus te donner cette clé »…

Mais ensuite, bien sûr, j’ai continué à regarder cette dame ineffable, allongée sur un divan confortable, avec un beau bandeau, n’est-ce pas ? Eh bien, franchement, quelqu’un qui est un homme, du sexe masculin, n’est-ce pas ? Il m’a même semblé « joli », très gracieux ; Elle me semblait de plus en plus sympathique, la seule chose que je ne lui ai pas dit c’est qu’elle était belle, mais j’avais l’impression qu’elle était très attirante, n’est-ce pas ?.

Eh bien, finalement, alors que je la contemplais et qu’elle paraissait de plus en plus belle (et en effet, elle était très belle), mais très vite j’ai dû être surpris par quelque chose de terrible (je ne m’y attendais pas) : il s’avère que je voyait la Valkyrie, l’âme spirituelle (qui est féminine), mais le maître retira l’âme spirituelle de sa conscience superlative, et projeta à la place son âme humaine (qui est masculine). En le mettant en avant, le changement s’est vérifié, naturellement. Puis je me suis retrouvé face à un terrible vieillard qui jetait des éclairs et du tonnerre partout, avec le sceptre de commandement dans sa main droite…

J’ai donc eu peur, car contempler une belle dame ineffable (qui m’a semblé jolie) et qui soudain s’est transformée en un homme terrible qui tire des éclairs et des étincelles, ça a été une terrible surprise. Alors j’ai compris que je « mettais mon pied dans ma bouche », que je l’avais déjà « mis au fond de ma bouche ».

Alors je n’ai eu d’autre choix que de demander pardon… humilié, je me suis prosterné sur le sol, mordant la poussière et demandant cinquante mille pardons… « Pardonnez-moi, dis-je, je n’aurai jamais ce genre de pensées à nouveau ».

Le vénérable s’est enveloppé dans son manteau violet (un Elohim ineffable) puis m’a béni avec la bénédiction Gnostique, et après m’avoir béni, il a parlé avec une perfection unique. Il m’a dit : « Tu es en mauvaise compagnie. » Il faisait référence aux egos que je portais à l’intérieur, qui n’étaient pas de douces colombes. Et puis il m’a dit autre chose : « Il y a eu un peu d’irrespect, mais tant que l’amour persiste, tout va bien. » Bien sûr, l’amour pardonne tout. Je me suis alors incliné, prosterné, reconnu ma bévue. Pour cela, je n’avais d’autre choix que de m’humilier. Eh bien, il m’a béni et est parti.

Et je continuais à regarder cette perfection de cette créature : son corps, ses mains, son manteau de pourpre… Ses disciples, les autres anges (les anges ont pour disciples d’autres anges), aussitôt……ils ouvrirent une porte, et ils sont descendus par là, vers le cœur de la Terre (et là……j’étais perplexe).

Eh bien, j’ai dû me corriger ! Je n’avais pas d’autre choix que de me corriger, de corriger la parole ! C’est là que j’ai commencé. J’avais tendance à parler de « mon pote et tout le monde », et à partir de ce moment j’ai essayé de chercher la perfection dans la parole……j’ai commencé à me corriger : parler plus prudemment, ne pas murmurer sur n’importe qui, « lier » ma langue, même si à l’intérieur je « tonnais », mais tais-toi, tais-toi ; dire strictement les vérités.

Eh bien, à partir de ce moment-là, j’ai senti que cet exemple me faisait peur…… Je me suis résolu à changer, mais réellement à changer. J’ai compris que j’étais dans la boue de la Terre, que j’étais vraiment en « mauvaise compagnie », comme il me l’a dit : une multitude de Moi pervers étaient chargés en moi et il est évident que je devais me consacrer à dissoudre ces Moi. Mais comment ne pas le faire, après avoir vu un tel exemple ?

Maintenant, en parlant à l’ange Baruch ברוך, si je n’avais pas eu une étincelle d’intuition, je n’aurais pas compris. Pourquoi m’a-t-il dit « tu es en mauvaise compagnie » ? Pourquoi n’a-t-il pas voulu me donner ces clés que j’avais demandées ? Cela ne peut être compris qu’avec l’intuition. Pourquoi n’a-t-il pas voulu me donner la clé pour éveiller instantanément la clairvoyance de quelqu’un ? Pourquoi ne voulait-il pas me donner la clé pour pouvoir projeter quelqu’un dans l’astral, ou pour apprendre à l’humanité comment se projeter dans l’astral quand elle le voulait ? Son silence, je ne l’ai compris qu’avec intuition…

Si bien que l’imagination, l’inspiration, l’intuition, sont les trois chemins obligatoires de l’initiation. Si l’on rencontre les Elohim, face à face, on ne peut les comprendre que si l’on est intuitif ; si l’on n’est pas intuitif, comment pourrait-on les comprendre ? Comment ? Il faut être intuitif pour pouvoir les comprendre.

Une Expérience avec Minerve

Il y a de nombreuses années, j’ai eu une autre scène extraordinaire : dans un sanctuaire merveilleux, j’ai fait une invocation. Exactement au centre même du sanctuaire se trouvait une pierre triangulaire soutenue par une colonne. Puis j’ai appelé Minerve, la déesse de la sagesse. Soudain, cette pierre triangulaire a semblé prendre vie, elle a brillé, et au centre de cette pierre, le visage de Minerve est apparu. Sa réponse était concrète. Elle m’a dit:

« Je suis Minerve, la déesse de la sagesse, que veux-tu de moi ? »

« Sagesse! » Je lui ai dit.

« Pourquoi veux-tu la sagesse ? »

« Pour aider l’humanité ! »

Minerve se tut et disparut et seuls ses yeux bleus restèrent suspendus dans l’environnement ; tout ce qui restait était la pierre triangulaire appuyée sur ce poteau, sur cette colonne de pierre…

Minerve m’avait-elle donné la réponse, oui ou non ? Qu’est-ce que vous pensez ? Me l’avait-elle donné ou pas ?

Bien sûr que oui ! Rappelez-vous que « le silence est l’éloquence de la sagesse ». Bien sûr, la réponse était dans la pierre ; dans cette pierre triangulaire, appuyée sur une colonne de pierre (la colonne vivante), il y avait la réponse.

Que représente cette pierre triangulaire ? Elle représente les trois forces : la sainte affirmation, la sainte négation, la sainte conciliation ; Brahma, Vishnu et Shiva ; la force positive, la force négative, la force neutre ; le Père, le Logos et le Saint Esprit.

Et cette colonne, que représente-t-elle ? Elle représente ce rayon originel, d’où ont émané ces trois forces divines ; ce que Gurdjieff appellerait « l’Okidanock actif », omniprésent, omnipénétrant. A partir de cet Okidanock actif, ou grand souffle (comme le dit la maîtresse Blavatsky), ces trois forces originelles naissent ; mais cet Okidanock actif, à son tour, vient du soleil sacré absolu.

L’Okidanock actif ne pouvait pas créer l’univers par lui-même ; il doit se dédoubler en les trois forces primaires, afin qu’elles forment une création. Mais ce qui est intéressant dans tout cela, c’est que le soleil sacré absolu veut cristalliser à l’intérieur de nous les trois forces primaires de la nature et du cosmos. Si nous coopérons avec le soleil sacré absolu, ces trois forces viendront se cristalliser en nous. Alors nous nous transformerons radicalement, nous aurons acquis la sagesse.

C’est ainsi que Minerve m’a répondu, et elle m’a répondu par le silence, car « le silence est l’éloquence de la sagesse »…

Que nous avons vraiment besoin de cristalliser les trois forces cosmiques à l’intérieur de nous ? C’est vrai ! Vous savez que l’Esprit Saint, se cristallisant en nous, devient le corps astral, le corps mental et le corps causal.

L’Esprit Saint, se cristallisant en nous, fait de nous des humains nobles : des humains intelligents et capables. L’Esprit Saint, se cristallisant en nous, a fait un Saint Germain, cet homme merveilleux qui a étonné toute l’Europe aux XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. L’Esprit Saint, cristallisé, est un Cagliostro, l’homme qui a transmuté le plomb en or et fabriqué des diamants de la meilleure qualité. L’Esprit Saint rend l’homme noble, l’homme sage, intelligent.

Le Christ, se cristallisant en nous, fait un Jésus de Nazareth, fait un Hermès Trismégiste, fait un Gautama (le Bouddha), fait un Quetzalcoatl, fait un Krishna, fait un Zoroastre ou Zarathoustra.

Et le Père, se cristallisant en nous, fait un vrai ancien. Dans la sagesse occulte, entendez par « ancien en connaissance », ou « véritable ancien », celui qui a réussi à cristalliser en lui-même non seulement l’Esprit Saint et le Logos, mais aussi le Père qui est dans le secret.

Ainsi, si un humain cristallise les trois forces primaires en lui-même, il a atteint la sagesse. Que pouvons-nous souhaiter de plus ?

Ainsi, frères et sœurs, la réponse de Minerve a été vraiment extraordinaire, merveilleuse, formidable ; mais si je n’avais pas d’intuition, comment aurais-je pu l’interpréter ? Comment aurais-je pu comprendre la voix du silence ? La réponse de Minerve serait passée inaperçue pour moi. Heureusement, l’intuition m’a aidé.

Imagination

Ainsi, c’est une faculté précieuse qui doit être développée en nous ; mais commençons par l’échelle la plus grossière, l’échelle inférieure, celle de l’imagination ; Continuons plus tard avec l’inspiration, avant d’entrer dans le domaine de l’intuition.

L’exercice que je vous ai donné pour l’imagination est simple. J’ai aussi donné un mantra, j’ai aussi expliqué la méditation : comment utiliser l’imagination, comment la développer.

Il existe deux types d’imagination : l’imagination mécanique et l’imagination consciente. L’imagination mécanique est inutile, c’est de la fantaisie, et la fantaisie est faite des débris de la mémoire ; par conséquent, elle est inutile.

Il faut de l’imagination consciente, de l’imagination active, de l’imagination intentionnelle. Ce genre d’imagination, développée, est grande, sublime. Ce type d’imagination, développé, a permis à Léonard de Vinci de capturer sur toile la Mona Lisa.

Soit dit en passant, on a beaucoup parlé de la Mona Lisa ; certains supposent qu’elle était la petite amie de Léonard de Vinci. Ceux qui pensent ainsi se trompent. Quand on regarde « la Gioconda » [« la joyeuse », autre nom de la Mona Lisa] – et je vous invite à y réfléchir, à observer l’image de « la Gioconda » – on s’aperçoit qu’elle n’a rien de « fréquentation » ; rien de tel n’y figure. C’est un tableau sublime. On le regarde, et on ressent une extase, une extase, un « quelque chose » dans le cœur, très différent des émotions inférieures ; on ressent un « quelque chose » sublime, comme si l’on était face à face avec une divinité ou un ange. Dans « la Gioconda », il n’y a rien de volupté, ni d’érotisme, ni de coquetterie, ni quoi que ce soit qui puisse ressembler à quelque chose d’humain. Il n’y a rien de tout cela à « la Gioconda ». Il faut être intuitif pour comprendre ce qu’est la « Gioconda ».

Léonard de Vinci, dans sa translucidité, a capturé l’image de « La Gioconda » ; ce qu’il a capturé n’est pas une image fantastique, il a capturé sa propre Mère Divine Kundalini. C’est elle qu’il a peinte sur la toile (c’est sa Mère Divine). Sur quoi est-ce que je me base pour vous dire que « La Gioconda » est la Mère Divine Kundalini de Léonard de Vinci ? Sur quoi je me base ? Je me base sur le fait que je suis Alchimiste et Kabbaliste.

Si vous regardez le tableau de « la Mona Lisa », vous verrez deux chemins (de part et d’autre de la figure centrale). L’un de ces chemins est en forme de spirale (celui de gauche) et va vers l’eau ; l’autre est un chemin plus long : au lieu d’aller à l’eau, il s’enfonce dans une forêt. Là est la clé. Celui qui comprend ce que sont les deux chemins sait très bien que Léonard de Vinci a peint sa Mère Divine Kundalini.

Le chemin en spirale qui va vers l’eau est le chemin humide de l’Alchimie. Certains initiés, lorsqu’ils atteignent l’état légitime de véritables humains réels, au sens le plus plein du terme, se définissent par le chemin en spirale nirvanique (le chemin humide). Ils s’immergent dans le nirvana, et là, dans des éternités d’éternités, ils prennent corps parfois, et ils peuvent prendre corps sur n’importe quelle planète de l’espace infini, pour faire un pas en avant. Alors, ils vivent, avant tout, dans le bonheur, ils sont bienheureux. Les autres, ceux qui choisissent le chemin sec (c’est-à-dire la voie directe), vont dans la forêt de l’Alchimie.

Et Léonard de Vinci peint sa Mère Divine Kundalini, entre les deux chemins : celui de la spirale, c’est-à-dire le chemin humide, et celui de l’autre, le chemin direct, qui va dans la forêt de l’Alchimie. Évidemment, seulement avec l’aide de la Mère Divine Kundalini, on peut avancer dans n’importe lequel des deux chemins, que ce soit le chemin humide ou le chemin sec.

Les Alchimistes, parlant en langage symbolique ou allégorique, disent que dans le chemin humide le travail peut se faire en 18 mois, et que le travail dans le chemin direct, c’est-à-dire dans le chemin sec, peut se faire en huit jours. Naturellement, nous parlons en chiffres symboliques, mais il s’avère que, heureusement, nous sommes des Alchimistes et que nous connaissons le langage des Alchimistes. Pour cette raison, nous pouvons affirmer emphatiquement que « La Gioconda » de Léonard de Vinci est sa propre Mère Divine Kundalini.

Et l’a-t-il vue ? Il l’a vue… Donc, s’il n’avait pas développé la translucidité [imagination consciente], comment aurait-il pu la voir ? Mais il avait développé la translucidité, et même plus : il avait gravi l’échelle de l’inspiration et avait aussi atteint la troisième échelle, qui est celle de l’intuition.

L’imagination, l’inspiration et l’intuition sont les trois chemins obligatoires de l’initiation. Il faut donc que vous commenciez tous à comprendre la nécessité de commencer par monter, même si c’est le premier pas : celui de l’imagination.

Commencez même par là, car si vous commencez à faire le premier pas sur le chemin de l’imagination, plus tard vous ferez le pas vers l’inspiration et bien plus tard vers l’intuition. Mais ne vous enfermez pas dans l’intellect et rien de plus, car l’intellect n’est qu’un échelon très bas. Il est nécessaire que vous fassiez un pas en avant ; parce qu’il y a une autre étape qui consiste à entrer dans le niveau de l’imagination, et bien plus tard une autre étape est franchie qui mène au niveau de l’inspiration, et bien plus tard une autre étape qui mène au domaine de l’intuition.

Il ne faut pas rester enfermé dans l’intellect. C’est l’erreur de beaucoup de ceux qui échouent dans ces études, car ils restent piégés dans rien de plus que dans l’intellect, et l’intellect ne peut jamais nous conduire à l’illumination. Quand ? Croyez-vous peut-être que l’intellect peut conduire quelqu’un à l’illumination ? Ces pseudo-ésotéristes ou pseudo-occultistes qui sont restés enfermés dans leur intellect atteignent la vieillesse sans avoir rien fait, complètement infructueux dans ces études.

Alors, ne restons pas dans l’intellect. Non, commençons une fois pour toutes par faire le pas dans le domaine de l’imagination. En comprenant cela, pratiquement, vous avancerez de plus en plus…

Une Pratique pour Développer la Clairvoyance

Il y a des pratiques, qui sont celles dont je vous ai parlé, que je ne fais que vous raconter. Et je vais vous en donner une audacieuse, pour voir si vous aussi vous devenez audacieux et la faites… Voyons voir…

Celle que je vais vous donner est la suivante : placez un grand miroir devant vous. Sur le côté droit, une bougie est allumée, mais de manière à ce que la flamme ne se reflète pas dans le verre. Magnétisez le miroir, fortement. Ensuite, concentrez-vous sur le cœur (oui, sur le cœur, profondément), en prononçant les mantras Om-Hum, pour ouvrir le chakra du cœur. Suppliez la Mère Kundalini de le faire.

Imaginez (et c’est un fort travail d’imagination) qu’il y a dans le cœur une caverne profonde, une caverne en feu, une caverne où il y a beaucoup de feu. Imaginez que la Mère Divine y apparaisse, sous la forme d’un serpent. Demandez-lui d’apparaître, demandez-lui aussi d’apparaître, mais en prononçant les mantras Om-Hum…

Fermez les yeux, entrez dans la méditation profonde. Apportez un peu de somnolence, juste un peu, et combinez cela avec la méditation, et ainsi, entre les rêves, endormi et éveillé, vous parvenez à voir le serpent là-bas. Puis, quand vous pourrez le voir, demandez au serpent de vous montrer dans le miroir les images de votre incarnation passée, de votre retour passé, de votre existence passée, pour être plus clair.

Et ceci dit, concentrez-vous sur le miroir, fixez-le, sans cligner des yeux, jusqu’à ce que le miroir (en tant que miroir) disparaisse. Si nous parvenons à le faire disparaître (regardant sans ciller), alors une autre figure apparaîtra à sa place : la figure de notre personne, de notre personnalité dans l’existence passée.

Cela demande beaucoup de courage ; c’est clair. Et si nous continuons à supplier la Mère Divine, si nous la supplions de nous faire voir cette existence passée, telle qu’elle s’est produite, si la concentration est bonne, nous pouvons vraiment voir l’existence passée telle qu’elle s’est produite.

C’est une autre merveilleuse façon d’apprendre à connaître votre existence antérieure, et celles qui l’ont précédée. Par cette procédure, non seulement la vie précédente peut être passée en revue, mais toutes les vies précédentes peuvent être passées en revue.

Il faut être pratique. Si on reste enfermé dans rien de plus que l’intellect, rien de plus, on n’obtient rien, parce que l’intellect n’est pas bon pour ça. L’intellect est utile, oui, très utile, nous en avons tous besoin, mais dans son orbite.

Une planète a aussi une existence et est utile dans son orbite ; l’atome, dans son orbite, est correct. Mais si une planète devait tomber de son orbite, cela provoquerait une catastrophe, elle serait inutile. De même, toute faculté hors de son orbite est inutile.

L’intellect est utile dans son orbite ; hors de son orbite, il est inutile. Mais notre erreur est de croire qu’il est pour tout, et qu’avec l’intellect nous verrons les mystères de la vie et de la mort, etc., et c’est faux.

Je ne veux pas vous dire de détruire l’intellect, non, ce n’est pas ce que je vous dis. Ce que je vous dis, c’est qu’on le laisse dans son orbite et qu’on remonte vraiment les chemins de l’imagination, de l’inspiration et de l’intuition ; que nous avons besoin d’autres facultés, que c’est seulement ainsi que nous pourrons nous éveiller.

L’intellect ne peut pas nous conduire à l’individualité. Tout au plus peut-il semer en nous l’envie, l’envie de connaître quelque chose, de vérifier, de vérifier ce que nous avons étudié, mais ça ne va pas au-delà de ça. Donc, vouloir qu’il aille au-delà de cela est absurde (il ne va pas au-delà), aussi absurde que de vouloir retirer une planète de son orbite.

Toute faculté est utile dans son orbite ; hors de son orbite, elle est inutile. Laissons l’intellect dans son orbite et faisons appel à l’imagination ; nous allons le développer, et quand nous l’aurons déjà développé, alors nous monterons les échelles de l’inspiration et de l’intuition.

Réfléchissez à tout cela, mes chers frères et sœurs, réfléchissez…

Incontestablement, avec de la patience, on peut aller très loin, vraiment, très loin dans ces études. Mais il faut travailler, car si on transforme tout en théorie, alors on reste dans des théories pures…

Questions et Réponses

Voyons voir…

Disciple : Vénérable maître, j’ai une question : comment on magnétise le miroir ?

Samael Aun Weor : Il faut de la concentration pour magnétiser le miroir……simplement, pour le magnétiser, il suffirait d’étendre la main sur le verre, ou plutôt de lutter pour que vos fluides magnétiques imprègnent le miroir. Juste en voulant faire cela, le miroir s’imprègne de ce fluide magnétique.

Maintenant, les mantras Om-Hum doivent ouvrir le chakra du cœur. Et les souvenirs des vies passées, où sont-ils ? Dans le cœur. Si nous ouvrons ce chakra, il est évident que nous pourrons avoir accès à nos souvenirs de nos existences antérieures.

Alors, vous voyez que cette pratique que je vous donne vient du Tibet, de l’Himalaya. Je ne nie pas qu’à l’AMORC [organisation] de Californie il y ait un exercice similaire. Ceux qui ont reçu la « première initiation » de l’AMORC savent bien qu’ils mettent deux bougies devant un miroir, que le gardien du seuil est invoqué, et qu’enfin, alors, la figure du gardien du seuil apparaît. Ils connaissent bien les mots qui sont dits, etc. Voyez, cet exercice est différent. Cela peut être quelque peu similaire à cet exercice, mais cet exercice, ou la pratique qu’ils donnent dans l’AMORC n’est rien d’autre qu’une déviation de la pratique Tibétaine. Je vous l’enseigne comme les Tibétains l’enseignent au Tibet. On n’utilise pas deux bougies, mais une seule bougie, du côté droit, mais de telle manière que la flamme ne se reflète pas sur le miroir ; qui l’éclaire, mais qu’il ne se reflète pas.

Il faut un peu de courage (je ne le nie pas). Voir le miroir disparaître, et enfin une autre personne apparaître là, à la place du miroir, si vous n’avez pas les nerfs bien trempés, alors l’effondrement arrive, vous obtenez le « job », c’est-à-dire… [rires], bref, il faut avoir du courage, du courage ; ce n’est qu’ainsi qu’il est possible de se souvenir des existences antérieures.

Eh bien, je vous ai déjà expliqué toutes ces choses et maintenant, eh bien, j’aimerais que vous posiez la question. Voyons, parlons là…

Disciple : Par rapport aux pratiques d’aujourd’hui……le jour ou l’heure, à quelle heure faut-il les faire ?

Samael Aun Weor : Ces pratiques sont meilleures à faire la nuit. C’est beaucoup mieux, c’est plus recommandable… Voyons, sœur, demandez…

Disciple : Quelle heure est la meilleure ?

Samael Aun Weor : Eh bien, la meilleure chose serait à minuit, eh bien……oui, oui, minuit est très favorable pour les questions ésotériques ou spirituelles.

Disciple : Est-ce que ça se fait assis ou debout ?

Samael Aun Weor : Oui, on peut s’asseoir confortablement, devant le miroir…

Disciple : Et la bougie ?

Samael Aun Weor : Oui, la « bougie » doit être du côté droit, mais de manière à ce que la flamme ne se reflète pas sur le verre.

Disciple : Et la lumière électrique ?…

Samael Aun Weor : Non, vous devez éteindre les lumières, même si vous sentez qu’il y a des choses effrayantes là… Voyons frère.

Disciple : Maître, en ce qui concerne l’exercice du verre, lorsqu’on se concentre sur le verre et pendant les 10 ou 30 minutes qui suivent, cela devrait-il être les yeux fermés ou les yeux au centre du verre ?

Samael Aun Weor : Avec les yeux au centre du verre. Ni avec les yeux grands ouverts, comme les yeux d’un crapaud, absolument. Ainsi, avec les yeux mi-clos, pas totalement fermés mais légèrement mais toujours capables de voir l’eau… Oui frère, posez la question.

Disciple : Maître, excusez-moi, je n’ai pas pu saisir dans ma mémoire ce que le verre devrait contenir à l’intérieur ?

Samael Aun Weor : Quelques gouttes de vif-argent ou de mercure (ce qui revient au même) sont jetées dans l’eau, et un petit miroir est placé au fond du récipient, au fond de l’eau.

Disciple : Et si on n’a pas ça, ça donne le même résultat ?

Samael Aun Weor : Ça marche, mais plus le claritéléidoscope est, comme on l’appelle, mieux c’est… Oui, mon frère ?…

Samael est-il un Pseudonyme ?

Disciple : Maître, je comprends que votre pseudonyme est Samael et que votre vrai nom en est un autre. Qu’est-ce, d’après la considération que vous en avez faite, que vous avez trouvé votre véritable personnalité ?

Samael Aun Weor : Eh bien, je vais vous dire la vérité : il s’avère que Samael n’est pas un pseudonyme que nous disons. Beaucoup pensent qu’il s’agit d’un pseudonyme, mais ce n’est pas le cas. Je suis bien Samael !

Vous aurez entendu ou lu dans la Kabbale qu’ils parlent de Samael et qu’il est dépeint comme le régent de la planète Mars, comme un ange ou un archange, peu importe comment vous voulez l’appeler, et il est également dépeint comme un démon de la magie noire…

Eh bien, la crue réalité des faits est que je suis Samael ; et je le dis franchement : je le suis ! Et si je devais aller au peloton d’exécution pour dire qui je suis, j’irais avec grand plaisir, mais j’ai le courage de le dire. Donc, je ne me suis donné aucun pseudonyme.

Pourquoi dit-on qu’il fut d’abord un ange puis un démon ? Qu’est-ce que cela signifie ? Eh bien, simplement, que sur le plateau de l’Asie Centrale, lorsque la race Aryenne a commencé à exister sur la surface de la Terre, j’ai commis la même erreur que le comte Zanoni.

J’avais un corps immortel, un corps Lémurien, c’est-à-dire de la Lémurie. J’ai vu la Lémurie sombrer pendant dix mille ans dans l’Océan Pacifique. J’ai connu l’Atlantide avec le même corps Lémurien ; J’ai vu l’Atlantide sombrer et j’ai accompagné le Manu Vaivasvata dans son exode. Donc, nous avons fui l’Atlantide avec le « peuple sélect » vers le plateau de l’Asie Centrale et j’ai gardé le même corps…

« Il arriva qu’une révolution des axes de la Terre se produisit, les mers changèrent de lit et engloutirent l’Atlantide. Bien sûr, le Manu Vaivasvata avait déjà averti les populations de ce qui allait arriver. Le Manu Vaivasvata était le véritable Noé biblique et il les a avertis, il leur a dit qu’une grande catastrophe allait arriver mais ils se sont moqués de lui, personne ne l’a cru. »

Malheureusement, je le répète, j’ai commis une erreur sur l’ancien continent d’Assiah (aujourd’hui l’Asie), dans l’Himalaya. Il y avait différents royaumes là-bas, j’ai vécu dans l’un de ces royaumes avec tous ceux qui avaient réussi à se sauver de la catastrophe Atlante.

On m’avait interdit de prendre femme, parce qu’il était interdit aux « fils des dieux » d’avoir une femme ; nous n’en avions plus besoin. Mais je n’ai pas obéi. Je suis tombé amoureux et c’était tout, j’ai échoué de ce côté-là. J’ai pris une femme. En conséquence, ma Mère Divine Kundalini m’a appelé dans une caverne profonde, elle m’a montré le sort qui m’attendait : j’ai vu la pluie… Larmes… Boue… Maladies… Misère…

Je me voyais comme un Juif errant à travers tous les pays de la Terre. Je lui ai demandé pardon, je lui ai promis que je quitterais cette femme maintenant, même si je l’aimais, je la quitterais volontiers pour la servir. Mais ce n’était pas possible, j’avais déjà foiré et après l’avoir foiré, pas question. Comme on dit là-bas : « après avoir arraché un œil de son orbite, même une prière à Sainte-Lucie ne peut vous aider. »

Conclusion : déjà tombé, ils m’ont alors enlevé ce splendide corps immortel de la Lémurie, et j’ai été soumis à la roue des naissances et des morts, comme n’importe quel « fils du prochain », comme n’importe qui d’autre.

C’est pourquoi je dis : mon Être intérieur réel est, certainement, la Monade régnante de la planète Mars. Quant à moi, je suis son bodhisattva, mais depuis que j’étais devenu un bodhisattva tombé……ils, tous les égos étaient ressuscités en moi, alors j’étais devenu un vrai diable. J’allais très mal, j’étais dans cet état appelé « déconfit ».

Mais dans cette existence, j’ai compris la nécessité d’éliminer tous les agrégats psychiques et d’accomplir le grand œuvre, et de retourner au Père…

Alors, je vous parle le cœur sur la main : je suis Samael ! Aun Weor est mon nom de bodhisattva, Samael est le nom de mon étincelle intérieure, de ma Monade

Je suis conscient de l’aurore de la vie, j’ai assisté à l’aurore de la création. Je suis ici avec cette humanité depuis que l’aurore de la création a commencé, depuis que le cœur du système solaire a commencé à battre après la nuit profonde du grand pralaya…

Et je suis venu ici, parce que mon dieu intérieur profond m’a envoyé ici, mon Père qui est en secret, dans le but de servir l’humanité et je crois que je la sers, je travaille pour l’humanité. Je suis resté quelques siècles tombé, bien sûr ! Mais Dieu merci, je me suis levé de la boue de la Terre et je me consacre à l’œuvre, à faire le grand œuvre du Père.

Alors, je dis ce que j’ai vécu : je suis à l’intérieur de ce corps pour aider l’humanité ; mais au nom de la vérité je vous le dis : je suis l’archange Samael !

Si les gens ne croient pas, je m’en fous. Et s’ils se moquent de moi, je m’en fous non plus. Je me soumets à dire ce que je suis quand on me le demande, qu’ils croient, qu’ils ne croient pas, qu’ils rient, qu’ils doutent… Les voilà. La seule chose qui me touche, c’est de dire ce que je suis quand on m’interroge et d’enseigner la doctrine pour laquelle je suis venu, celle que je suis venu donner par ordre du Père, de mon Père qui est en secret. Et c’est tout… Voyons…

La Fin de notre Civilisation

Disciple : Maître, combien de temps nous reste-t-il ? Je parle des années conventionnelles, pour le prochain grand changement.

Samael Aun Weor : Pour la prochaine catastrophe vous direz. C’est assez sérieux. Qu’est-ce que les Saintes Écritures ont dit ?

« Que le jour ou l’heure personne ne le sache, pas même le Fils, ni les anges du ciel, mais le Père, seul le Père le sait »…

Mais je dois dire une chose, que l’Évangile de Matthieu n’est pas faux, Matthieu selon la science parle clairement :

« quand vous voyez Jérusalem entourée d’armées »… Il dit aussi : « quand vous entendez partout des rumeurs de guerres ». Quoi qu’il en soit, Matthieu raconte toutes les choses qui se passent maintenant, c’est parce que le temps se rapproche.

Alors, il est clair que Jérusalem (qui représente toute l’humanité) est entourée d’armées, de famines et de pestes partout, de tremblements de terre de toutes sortes. C’est clair. Alors les temps de la fin sont arrivés, je considère que bientôt c’est la catastrophe… Parlez frère.

Disciple : J’insiste : y a-t-il un rapport entre notre période de vie et le plan de réalisation probable pour accéder à l’initiation… ?

Samael Aun Weor : Eh bien oui. Précisément, un de ces nombreux jours, j’ai parlé avec ma Mère Divine Kundalini et elle m’a dit :

« Tout est déjà perdu : le mal du monde est si grand qu’il a déjà atteint le ciel. Et de Babylone la grande, la mère de toutes les fornications sur la terre, il ne restera même pas une pierre sur une pierre… Tout sera détruit »…

Alors moi, un peu étonné, je lui ai dit : « Eh bien, alors ma mère, nous sommes dans une impasse ».

« Voulez-vous faire un deal avec moi ? » C’étaient ses mots.

« Oui, ma mère, je veux le faire »…

« Eh bien, tu ouvre l’impasse et je les tue »…

Et elle parle dans cette langue, dans cette langue la Mère Divine.

Il n’y a donc pas de remède, mais il y a autre chose : « nous ouvrons l’impasse ». Pendant ce temps, la Mère cosmique les élimine : il y a les tremblements de terre, il y a les catastrophes, il y a tout ce qui parle ; et enfin, la grande catastrophe viendra…

Nous ouvrons l’impasse, si vous en profitez, alors bienvenue, en temps utile. Si vous n’en profitez pas, c’est parti. J’accepte de l’ouvrir. On l’ouvre avec quoi ? Eh bien, avec les enseignements.

Iod-Havah El-HaYam – יהוה אל-הים – Poséidon le Dieu de la Mer 

Et qu’a fait Manu Vaivasvata en son temps, à son époque ? Qu’est-ce que Manu Vaivasvata a fait ?… Eh bien, il a fait ce que je fais en ce moment. Il fit aussi une armée, qui était l’armée de la face jaune ou de la face rougeoyante comme on l’appelait à cette époque, pour la différencier de l’armée de la face ténébreuse.

Des gens de bonne volonté sont venus aux enseignements, des gens de bonne volonté se sont consacrés à détruire l’ego, se sont consacrés à travailler sur eux-mêmes, et au bon moment, alors que la grande catastrophe approchait, le Manu Vaivasvata a fait sortir son peuple..

Comme je vous l’ai dit, j’en ai été témoin. Alors, avec son peuple, nous sommes sortis et avons trouvé un chemin où nous voulions, nous avons fui et finalement nous nous sommes retrouvés sur le plateau de l’Asie Centrale, c’est comme ça que ça s’est fait…

Quand les seigneurs de la face ténébreuse se sont réveillés et ont vu ce qui se passait : les tremblements de terre et l’eau qui envahissait partout, ils sont allés chercher leurs avions et… eh bien, ils ne les ont tout simplement pas trouvés, pourquoi ? Parce que nos gens les avaient déjà détruits, sinon ils nous auraient suivis avec leurs avions. Cependant, ils essayèrent malgré tout de nous poursuivre et tuèrent même certains des maîtres, mais ils périrent dans les eaux…

Cela se fait maintenant, un « peuple sélectionné » est en train de se constituer ; et si aujourd’hui tout le monde ne croit pas, à cette époque ils ne croyaient pas non plus ; et s’ils rient aujourd’hui, à cette époque, ils riaient aussi ; Et si aujourd’hui ils disent que nous sommes fous……à l’époque ils disaient aussi la même chose. C’est pareil, c’est la loi de la récurrence. Mais à la fin la catastrophe arrivera…

Hercolubus approche déjà. Ils disent que cette planète « appartient au système solaire de Tylo » ; Je dis qu’il appartient à ce système. C’est une planète environ six fois plus grosse que Jupiter ; il passera par un angle de notre système solaire. Il passera trop près de la Terre, et évidemment, eh bien, il produira une révolution de ses axes, donc ce qui était l’équateur deviendra les pôles, ce qui était les pôles deviendra l’équateur.

Mais la simple approche d’Hercolubus est plus que définitive car elle arrachera le feu de l’intérieur de la Terre et des volcans apparaîtront partout, les séismes s’intensifieront…

Et rappelez-vous ce que dit la doctrine secrète de l’Anahuac : « que les enfants du cinquième soleil périront par le feu et les tremblements de terre » ; et nous sommes les enfants du cinquième soleil. Et si nous avons déjà vu Hercolubus, s’il est en vue des télescopes, que peut-on en déduire par simple bon sens ? Que la catastrophe est aux portes, n’est-ce pas ?

Maintenant, je vais vous dire quelque chose d’extraordinaire : quand dans mon existence présente j’ai reconquis (je dis « reconquis » parce que je vous ai déjà dit que j’étais un bodhisattva tombé, et j’ai dû beaucoup me battre pour me relever, « je reconquis », je précise), le degré d’« adepte qualifié » évidemment j’ai été reçu dans le monde causal, car le monde causal est le temple de la grande Loge Blanche, et c’est là qu’ils devaient en recevoir un.

A l’intérieur du temple, les fidèles ont fait des défilés complètement militarisés. Tout le monde m’a salué avec cette salutation : la salutation Gnostique. Les mouvements à l’intérieur du temple étaient complètement militaires ; défilé devant ma personne insignifiante sans valeur, seulement pour m’accueillir, pour me recevoir, comme on le fait avec tout adepte reçu dans cette région.

La transmission s’est faite entièrement par télépathie, je n’ai pas vu un seul sourire sur tous les suiveurs. Il y avait des adeptes de Chine, d’Allemagne, d’Angleterre, de France et du monde entier ; des disciples qui travaillaient dans le grand œuvre du Père, mais il n’y avait pas un seul sourire sur personne. Il y avait en chacun d’eux un immense sérieux.

Par télépathie, toute la transmission m’a été faite. Sans mots, on m’a parlé du grand événement qui va avoir lieu et qu’il est déjà aux portes ; des millions d’êtres humains qui vont périr par le feu, l’eau et les tremblements de terre ; des guerres qui viendront avant, des famines qui nous attendent, des épidémies, de la terrible désolation… Totalement, en eux il n’y avait rien de joie, ni de sourires ; il n’y avait pas le temps de sourire. Il y avait un sérieux terrible, horrible. On m’a fait comprendre la grande responsabilité qui pèse sur mes épaules, qui est de guider l’armée du salut mondial. C’est comme ça que je l’ai compris, la transmission était télépathique…

On m’a également dit qu’« un navire qui ne fonctionnait pas serait coupé », c’est-à-dire si un groupe Gnostique se livrait soudainement, disons, à la négligence, pour ne pas diffuser les enseignements, pour se relâcher, en un mot, cette groupe serait coupé, la force psychique ne serait plus donnée à ce groupe (la force d’« en haut », des mondes supérieurs), ce groupe échouerait. C’est vrai, car le travail est abondant…

Il s’agit de faire une « armée », et avant que la terrible catastrophe n’arrive, l’armée doit être secrètement retirée et emmenée dans un endroit. Je sais où c’est, mais si je le dis, je nuirais à l’oeuvre du Père.

Rien de mal ne se passera à cet endroit ; là, les frères et sœurs de cette armée seront emmenés, mais seuls les frères et sœurs qui montrent vraiment qu’ils travaillent sur eux-mêmes seront emmenés à cet endroit.

A leur heure, à leur jour, en temps voulu, ils recevront l’avertissement : « frère, le temps est venu »… Et nous nous retrouverons pour aller à cet endroit d’où nous contemplerons le duel du feu et de l’eau, pour des siècles…

Et des parents aux enfants, nous tous, nous contemplerons ce duel terrifiant entre les éléments. Et après deux siècles, alors, quand de nouvelles terres sortiront du fond des mers, alors ces gens choisis iront vivre dans ces nouvelles terres. Ils deviendront le noyau de la future sixième race racine.

De toute évidence, dans cet intervalle, la Terre sera engloutie dans le feu et la vapeur d’eau. Pendant cet intervalle, l’ego devra finir de se dissoudre, parce que dans le nouvel âge, dans l’âge d’or, personne qui a un ego ne recevra un corps physique ; Il est interdit de donner un corps physique à quelqu’un qui a un ego. Parce qu’une seule personne qui aurait un corps physique ayant un ego, cela seul finirait, en fait, l’âge d’or, cela corromprait tous les humains, cela leur ferait du mal, c’est la crue réalité…

Dans l’âge d’or, il n’y aura pas de frontières. Ce sera une terre transformée, une terre régénérée. Ce que je vous dis est symbolisé par le taureau ailé. Ce taureau ailé, symbole d’une Terre régénérée, est aussi le symbole de l’Évangile de Luc. L’évangile selon Saint Luc est l’évangile selon la lumière, c’est l’évangile solaire, l’évangile du futur âge d’or.

L’âge d’or n’est pas dans quelques millions d’années, non ; Elleest aux portes, c’est maintenant dans le Verseau, et nous sommes déjà en Verseau.

Nostradamus dit « c’est sous le Verseau que vient l’âge d’or », et Nostradamus ne s’est jamais trompé…

De plus, les faits sont les faits : Hercolubus est dans le champ de vision des télescopes, alors que voulons-nous d’autre ?

Ainsi, l’objectif de ces études est précisément cela : préparer un groupe de personnes qui servira de noyau pour la future sixième race racine. C’est la ligne directrice.

Si vous coopérez avec le Soleil [Christ], si vous travaillez sur vous-mêmes, vous pourrez faire partie de ce noyau. Ce serait merveilleux si vous faisiez partie d’un tel noyau.

Pourquoi cette future Terre est-elle appelée « l’âge d’or » ? Je vais vous dire : car de même que nous avons l’année terrestre avec ses quatre saisons : printemps, été, automne et hiver, de même nous avons aussi la grande année sidérale. Notre système solaire doit parcourir toute la ceinture zodiacale, faire le tour de toute la ceinture zodiacale, et lorsqu’il revient au point de départ initial, l’année sidérale est terminée. L’année sidérale a aussi quatre saisons : le printemps, l’âge d’or ; l’été, l’âge d’argent ; l’automne, l’âge de cuivre ; l’hiver, l’âge de fer…

Maintenant, le soleil, avec son système solaire, est revenu à l’ère du Verseau ; C’est dans le Verseau qu’il a commencé son voyage autour du zodiaque, mais il est depuis revenu dans le Verseau. Donc, la catastrophe est maintenant dans le Verseau…

Pendant le voyage lui-même, les axes de la Terre se révolutionnent, ils reculent. Aujourd’hui le pôle magnétique ne coïncide plus avec le pôle géographique : si nous partons dans un avion en direction du pôle nord, quand nous arriverons exactement au pôle l’aiguille sera folle. Mais si nous descendons alors verticalement, à notre grande surprise, nous constaterons que le poteau n’est pas là, pourquoi ? Parce que le pôle géographique ne coïncide plus avec le pôle magnétique, les pôles se sont déplacés. C’est la réalité des faits.

Avec l’arrivée d’Hercolubus, la révolution vient d’avoir lieu et la catastrophe arrive. La catastrophe est aux portes !, mais « les entendants n’entendent pas et les voyants ne voient pas »…

Il y a de nombreuses années, quand j’étais très jeune, ce que je vous dis ici m’a été révélé dans les mondes supérieurs. Alors j’ai su que je devais remplir cette mission, et je me suis vu ici, devant vous, devant les groupes, vous disant ce que je dis maintenant ; et avec ma faculté de clairvoyance j’ai aussi vu Hercolubus ; et je me suis vu à travers le temps, combien plus tard ce serait mon tour de vous parler, de vous dire ceci. Et j’ai vu que beaucoup me croyaient et que beaucoup d’autres me prêtaient attention mais ne me croyaient pas, ils doutaient de moi, ils riaient… Je me voyais aussi dans la rue, parler aux gens et ils ne me croyaient pas, mais finalement, la catastrophe est venue et les a tous achevés.

Alors ce que je vous dis arrivera. C’est comme ça que j’ai dit aux Atlantes et ils ont ri ; et le jour où ils se sont retrouvés « en plein dedans », comme on dit là-bas, dans la catastrophe, ah !, ils ont voulu nous suivre pour voir s’ils étaient sauvés ; « Il est tard », leur avons-nous dit, et nous sommes partis avant qu’ils ne se réveillent…

Disciple : Maître, je viens d’une petite ville appelée Santiago del Mar, et il y a des grottes qui se trouvent tout au long du chemin ; et il y a quelques peintures des Atlantes, mais de magnifiques peintures, maître…

Samael Aun Weor : Formidable, extraordinaire ! Impressionnant!…

Ainsi, les Atlantes ont atteint un degré de civilisation encore plus élevé que celui qui existe actuellement. Maintenant, les États-Unis et la Russie sont très fiers de ces fusées qu’ils tirent vers la lune. Que d’efforts pour pouvoir aller juste sur la Lune ! On dirait de vrais cirques… des « cirques de l’espace »…

Les fusées Atlantes…, je connaissais moi-même les fusées Atlantes, j’arrivais moi-même dans un restaurant qui s’appelait alors « caravansin », et de là, par les fenêtres, je pouvais voir le champ où ces fusées étaient lancées.. Et les Atlantes qui étaient plus grands que les Aryens… quel vacarme ils faisaient quand les fusées qui partaient vers la Lune étaient lancées !

Et ces fusées allaient vers la Lune. Et ce n’étaient pas de simples fusées vers la lune, mais des fusées atomiques qui n’avaient pas besoin d’être déplacées par du carburant liquide, mais atomiques, et d’autres mues par l’énergie solaire ; et les équipages partaient pour la Lune, ou pour Mercure, pour Vénus ou Mars, etc., etc.

Ils avaient une civilisation supérieure, de meilleures automobiles (ils pouvaient naviguer ou voler grâce à l’énergie nucléaire) ; Ils ont réalisé l’éclairage atomique. C’est-à-dire qu’ils ont atteint un très haut niveau de civilisation. Et qu’est-il advenu de tout cela ?…

Aujourd’hui, les sages sentent qu’ils sont les seuls : il n’y a pas eu de plus grand qu’eux ; « ils se sentent mère oie ou papa de Tarzan » ; À cette fin, ils sont « mis à la terre ». La crue réalité des faits est qu’il ne restait plus rien de l’Atlantide… Voyons voir…

Disciple : Maître, qu’en est-il de ceux qui ne se sauvent pas, ou de ceux qui ne sont pas sauvés, devront-ils continuer à évoluer……la Terre, où vont-ils aller, où allons-nous aller ?

Samael Aun Weor : Eh bien, ce dogme de l’évolution ne fonctionne pas dans ces cas, vous savez ? La crue réalité des faits est que si l’on ne dissout pas l’ego, alors il n’y a pas d’autre choix que de le dissoudre, et il se dissout là-bas justement, dans les mondes infernaux.

Ne croyez pas que l’évolution est la seule chose, non. S’il est vrai qu’au-dessus de la zone tridimensionnelle d’Euclide se trouvent les dimensions supérieures de la nature et du cosmos, en dessous de la zone tridimensionnelle d’Euclide se trouvent également les infra-dimensions naturelles, les neuf cercles Dantesques à l’intérieur de la Terre ne sont pas des fantaisies. Dante a déclaré quelque chose de très sérieuse.

Il y a ces neuf cercles ; il y a neuf infra-dimensions. Ils viennent des entrailles de la Terre, dans les dimensions infra naturelles. Ceux qui ont déjà perdu toute opportunité involuent. Ils n’évoluent pas mais involuent.

Là, dans les dimensions infra, l’ego se désintègre et devient poussière…

Paix Inverentielle.

Élaboration d’un Instructeur sur la Conférence

Citations des écritures de la Kabbale commentées par un instructeur Gnostique, en tant qu’élaboration de la conférence de Samael Aun Weor.

L’onction de Iod-Havah יהוה est faite par le Iod י de Havah הוה ou Chava חוה, Eve, qui est le Iod (יוד) du sexe, le Iod (יוד) de Yesod יסוד, le Iod י et Samech d’Isis יסיס, Malkuth מלכות, Assiah עשה. Le Iod י d’Isis יסיס monte à travers son trône, son kes כס, la moelle épinière, qui est son utérus, l’utérus d’Isis יסיס. Le Iod י d’Isis יסיס s’élève en tant que Samech ס, l’Auroboros en rotation.

Le Iod י de Havah הוה est la dixième lettre Iod י du Hei ה, qui est la dixième sephirah Malkuth מלכות, Assiah עשה, le quatrième monde kabbalistique, qui est féminin. Chava חוה, Eve, symbolise l’organe sexuel, comme le Vav ו, l’organe sexuel d’Adam, soit comme le Hei ה, l’organe sexuel d’Eve. Adam est le cerveau et Eve est l’organe sexuel chez les deux sexes. C’est pourquoi il est écrit :

« (Le Iod י de Havah הוה) יהוה règne, il est revêtu de majesté ; « (le Iod י de Havah הוה) יהוה est revêtue de force, dont elle s’est ceinte : le monde aussi est établi, de sorte qu’il ne peut pas être déplacé.

Ton trône (kes כס) est établi depuis longtemps : tu es de toute éternité.

Les flots (les liquides céphalo-rachidiens et les fluides génitaux) ont élevé « (le Iod י de Havah הוה) יהוה, les flots (les liquides céphalo-rachidiens et les fluides génitaux) ont élevé leur voix ; les flots (liquides céphalo-rachidiens et fluides génitaux) soulèvent leurs ondes.

« (Le Iod י de Havah הוה) יהוה en haut est plus puissant que le bruit de (le Iod inférieur י de) nombreuses eaux (Mayim מים), oui, que les puissantes vagues de la (du Iod י) de la mer (Yam ים).

Tes témoignages sont très sûrs : la sainteté devient ta maison, « (O Iod י de Havah הוה) יהוה, pour toujours. » – Psaume 93

« Le Conducteur d’Âne

Rabbi Abba dit : « Comme le temps et l’occasion sont favorables, discourons et cherchons un peu dans la doctrine secrète (de la Kabbale et de l’Alchimie). »

Les sept jours de la création se rapportent aux sept sephiroth inférieures de l’Arbre de Vie, à savoir Chesed, Geburah, Tiphereth, Netzach, Hod, Yesod et Malkuth.

Ainsi, le Shabbath שבת, le septième jour, est Malkuth מלכות. La sephirah Malkuth מלכות se rapporte à Malkah מלכה, la Reine Ath את (la Schekinah שכינה), le Serpent de Bronze, la Kundalini Sanskrit, qui guérit les Israélites ou les Neshamoth Chayim נשמת חיים dans le désert (Bemidbar במדבר – Netzach).

Rappelons-nous aussi que Malkuth מלכות est la dixième sephirah de l’Arbre de Vie, en comptant les sephiroth depuis Kether. Par conséquent, Malkuth מלכות se rapporte à la dixième lettre, le Iod י de l’alphabet kabbalistique.

Le Zohar continue :

Alors Rabbi Eléazar, prit la parole et dit : « Il est écrit :

« Vous garderez mon Ath Shabbatoth (את־שבתת), et révérerez mon sanctuaire : je suis Iod-Havah (אני יהוה). » – Lévitique 19 :30

‘Vous garderez mon Ath Shabbatoth (את־שבתת). Shabbatoth (שבתת féminin pluriel pour Shabbath שבת).’ Observez qu’en six jours le Saint a créé le monde que chaque jour se distinguait par une production spéciale.

« Et (au septième jour) Iod-Havah (le Dieu de la Mer) El-HaYam יהוה אל-הים dit : Il n’est pas bon que HaAdam האדם soit seul ; Je lui ferai une compagne digne de lui. » – Genèse 2 : 18

Ainsi, les Écritures déclarent que le septième jour, Binah בינה, l’intelligence, ou Iod-Havah Elohim יהוה אלהים, a pris l’un des côtés ou parties (de la forme androgyne d’Adam, qu’il a créé le sixième jour) et a rempli avec de la chair à sa place. Ainsi, le septième jour, Chavah חוה, Eve, les organes sexuels, tels que nous les connaissons maintenant, ont été créés.

Le Zohar continue :

« Mais à quel jour est apparue la production qui a été fructueuse ?

Le quatrième (Netzach) ; car ceux des trois premiers jours (Chesed, Geburah, Tiphereth) étaient immanifestés et cachés, à savoir : le feu (Geburah), l’eau (Chesed) et l’air (Tiphereth). Si vous dites que la Terre était recouverte de végétation le troisième jour. C’était vraiment ainsi. Cependant, c’est vraiment le quatrième jour (Netzach, le corps mental) que les résultats sont devenus manifestes et distinctifs en eux-mêmes, et ainsi il est devenu le quatrième piédestal du trône céleste (kes כס, de Binah בינה (intelligence), ou le Vav ו du corps mental, ou le firmament des cieux de Zeir Anpin pour illuminer la Terre, Malkuth מלכות, notre physicalité).

Toutes les œuvres de la création ont été achevées certainement le Shabbath שבת, Malkuth מלכות, la dixième sephirah, comme il est écrit :

« Et le septième jour (le Shabbath שבת, qui est Malkuth מלכות, Ath את, la Schekinah שכינה, le Iod י de Yam ים, qui est le Iod י dans) Elah-Yam (אלה-ים, la Déesse de la Mer) a terminé (ou achevé), son travail qu’elle (à travers le Iod י de Malkuth מלכות) avait (Assiah עשה) fait. » – Genèse 2 : 2

Voyez, Netzach est la quatrième sephirah depuis Malkuth מלכות ; par conséquent, le Vav ו, ou le firmament des cieux de Netzach, le mental, est la production fructueuse de la Terre (Malkuth מלכות).

Mais que signifiait ‘Vous garderez mon Ath Shabbatoth (את־שבתת). Shabbatoth’ comme s’il y avait deux ou plusieurs sabbaths ? L’Écriture, par ce mot pluriel, désigne la veille du Shabbath שבת et le jour du Shabbath שבת, distincts mais non séparés. »

Alors le conducteur d’âne qui les avait suivis, prit la parole et dit: « Mais quelle est la signification des mots suivants: ‘Vous révérez mon sanctuaire.’ »

Rabbi Eléazar répondit : « Ils se réfèrent à la sainteté du Shabbath שבת. »

« Qu’entendez-vous par la sainteté du Shabbath שבת ? » demanda le conducteur d’âne.

« C’est la sainteté céleste qui descend sur la Terre ce jour-là », répondit Rabbi Eléazar.

« Si c’est le cas, alors vous ne sanctifiez pas le Shabbath שבת, mais ce quelque chose qui vient d’en haut. »

Rabbi Abba dit : « C’est vraiment ainsi », « ce que Rabbi Eléazar a dit, car il est écrit :

« Si tu détourne ton pied (רגל aussi כף) du Shabbath שבת, de faire ton plaisir (orgasme) mon jour saint ; et appelle le Shabbath שבת un délice, le saint (Iod י) de (Havah הוה) יהוה, honorable ; et que tu l’honoreras, ne faisant pas tes propres voies (luxurieuses), ni ne trouvant ton propre plaisir (orgasme), ni ne prononçant tes propres paroles. Alors tu te réjouiras dans le (Iod י) de (Havah) יהוה ; et je te ferai monter sur (Netzach, l’âne, symbole du mental ou) les hauts lieux de la Terre (ta physicalité), et te nourrir de l’héritage de Jacob (Tiphereth) ton Père : car la bouche du (Iod י de Havah) יהוה l’a dit. » – Isaïe 58 : 13, 14

Par conséquent, il y a une distinction entre le jour du Shabbath שבת et le Saint du (Iod י de Havah הוה) יהוה. »

« Que signifiait alors le Saint du (Iod י de Havah הוה) יהוה ? » demanda encore le conducteur d’âne.

« C’est, » répondit Rabbi Abba, « comme il vient d’être dit, une sainteté céleste venant d’en haut ce jour-là. »

« Alors, » répondit le conducteur d’âne, « Si la sainteté, qui descend d’en haut, est appelée » honorable, glorieuse et sanctifiée, il peut sembler que le Shabbath שבת n’est pas honorable, glorieux et sanctifié ; et pourtant l’Écriture dit : « Glorifiez le jour du Shabbath שבת. »

« Hélas, » dit Rabbi Eléazar à Rabbi Abba, « laissez parler ce conducteur d’âne, car il semble être doté d’une sagesse et d’un savoir que nous ne possédons pas. »

« Ils se sont tournés vers le conducteur d’âne et lui dirent : « Donnez-nous votre avis sur le sujet ».

Il est écrit :

« Et (dans le Vav ו) l’ange (ou le Iod י) lui apparut (Eliu אליו) dans une flamme de feu au milieu d’un buisson : et il regarda, et voici, le buisson brûlait avec (le Iod י de Marie מרים, la Schekinah שכינה, le) feu (de Havah הוה – passion), et le buisson n’a pas été consumé. »

« Et (dans le Vav ו, la moelle épinière, le Sanctuaire de) le Iod י de Havah הוה, ‘Ath את Shabbatoth את־שבתת,’ la Schekinah שכינה, dit : (Pendant l’acte sexuel) N’approche pas ici (avec luxure) : ôte tes chaussures (tes egos lubriques) de tes pieds, car le lieu (la moelle épinière) sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » – Exode 3 : 2, 5

Le Zohar continue :

« Il est écrit, » leur dit-il, « ‘Gardez mon Ath Shabbatoth (את־שבתת),’ Lévitique 19:30 mots qui montrent clairement que la particule ‘Ath את’ est avant Shabbatoth (שבתת), deux sabbaths – un céleste (Aleph א) et un terrestre (Tav ת), mais ils ne font qu’un, tous deux semblables dans leur sens ésotérique.

Cependant, il y a un autre Shabbath שבת, un troisième, non mentionné dans les Écritures, et qui n’a pas été honoré. Ce Shabbath שבת dit au Saint : ‘Tu es mon créateur, et je suis appelé Shabbath שבת. Maintenant, il n’y a pas de jour sans nuit. Qu’il y ait une nuit ou une veille de Shabbath שבת, ainsi qu’un jour de Shabbath שבת, soit observé.’ À quoi le Saint répondit : « Ma fille (bath sheli בת שלי), Shabbath שבת tu es, et Shabbath שבת tu seras appelée. J’en ornerai encore trois d’un grand honneur et d’une grande beauté. »

La Passion du Iod

Puis il fit une proclamation et dit : « Révérez mon sanctuaire. » C’est-à-dire la veille de Shabbath שבת (Chavah חוה, Eve, les fluides génitaux de Yesod, qui est le Iod י de Malkuth מלכות), qui doit également être vénéré et conservé ; car la (dixième lettre Iod י) du Saint יהוה se trouve dans le mot (‘Ath את’, qui est le Iod י gauche d’Aleph א, lié à la dixième sephirah Malkuth מלכות, Malkah מלכה, la Reine, la Schekinah שכינה).

Et j’ai entendu cela de mon Père, qui a souligné que le mot ‘Ath את’ symbolise (la fille בת du Shin ש) les limites du Shabbath שבת (qui sont de 2 000 coudées dans toutes les directions).

Je vais maintenant vous dire comment mon Père m’a expliqué cela. « Imaginez, » dit-il, « un carré (mieux dit, la lettre Tav ת, la croix X) dans un cercle (le Samech ס ou Auroboros), symbolisant deux formes divines, qui, bien que distinctes, ne sont pas séparées ; car il n’y a ni division ni séparation dans l’essence divine. Une ressemblance terrestre avec cette union divine est celle entre Jacob et Joseph. Il y a aussi une ressemblance dans la répétition du mot paix, dans ce verset de l’Écriture :

« Je crée le fruit des lèvres ; paix (shalom שלום) à celui qui est loin, et paix (shalom שלום) à celui qui est proche, dit le (Iod י de Havah הוה, Malkuth מלכות) יהוה ; et je le guérirai. » Ésaïe 57:19

Ceux qui sont éloignés se référant à Jacob (dans Tiphereth, le cœur) et ceux qui sont proches à Joseph (dans Yesod, les organes génitaux), symboliques du jour du Shabbath שבת et de la veille du Shabbath, se distinguent par :

« Gardez le jour du Shabbath שבת pour le sanctifier, comme יהוה ton El-HaYam אל-הים (le Dieu de la Mer) te l’a ordonné. » – Deutéronome 5:12

« Souviens-toi du jour du sabbath, pour le sanctifier. » – Exode 20 : 8

Révèrez mon Sanctuaire

Mais les mots, « Révérez mon sanctuaire », désignent un point (l’acte alchimique sexuel) au milieu du carré (mieux dit, au milieu de la lettre Tav ת, la croix X) dans un cercle (le Samech ס) qui est le plus sacré de tous – celui qui viole et enfreint ce commandement est passible de (la seconde) mort, comme il est écrit :

« Vous garderez le Shabbath שבת ; par conséquent, car il est saint pour vous : quiconque le souille (avec l’orgasme des bêtes) sera certainement mis à (la seconde) mort : car quiconque y fait un travail, cette âme sera retranchée du milieu de son peuple. » – Exode 31:14

C’est-à-dire, quiconque entre dans le cercle et le carré (mieux dit, de la lettre Tav ת, la croix X) jusqu’au point médian et profane ‘Ath את’ (Aleph א, qui représentent les deux lettres Iod י, ou les eaux de la création jointes dans la moelle épinière, le Vav ו). Par conséquent, est-il dit : «Révérez-vous », car ce point médian (du Tav ת, la croix X) est appelé Ani אני (Moi) ; qui n’est qu’un autre terme ou nom du Grand Inconnaissable, Ain אין, l’Être Divin (la Séité Divine). »

Après avoir entendu ces paroles de l’inconnu, ils l’embrassèrent et lui dirent :

« Tu possèdes une telle connaissance de la doctrine secrète, tu ne dois pas nous suivre, mais nous précéder. Quel est ton nom ? »

« Ne me demandez pas, » répondit-il. « Mais allons de l’avant en discourant sur les mystères occultes, chacun de nous prononçant des paroles de sagesse cachée qui éclaireront le chemin. »

Ils dirent : « Comment es-tu venu nous suivre ? »

« Le Iod י (de Malkuth מלכות), » répondit-il, « a fait la guerre contre deux autres lettres, Caph et Samech (כ et ס), afin qu’elles puissent s’attacher à moi (lee לי). Caph כ ne voulait pas être joint à moi, parce que Caph כ sans repos (dans le trône – kes כס) ne pouvait pas subsister un seul instant, et Samech ס était également peu disposé à se lier à moi (lee לי), et étant ainsi incapable d’aider ceux qui trébuchent et tombent (de leur trône – kes כס).

Puis le Iod י (de Malkuth מלכות), venant à moi (lee לי), m’a embrassé, m’a caressé, a pleuré avec moi et a dit : ‘Mon enfant, que puis-je faire pour toi ? Je suis sur le point de monter (vers יהוה, Binah בינה, intelligence) en haut et acquerrai parmi beaucoup de bonnes choses des lettres secrètes ; toutes en majuscules et précieuses. Je reviendrai alors (comme Marie מרים, la Schekinah שכינה) et je t’aiderai et te donnerai deux autres lettres, meilleures et plus fortes que celles qui t’ont abandonné et qui t’ont quitté. Ce sont Yesh יש (substantia), le Iod י supérieur avec le Shin ש supérieur, qui te donneront (une existence réelle et) des trésors remplis de bonnes choses. Vas donc, mon enfant, et monte sur ton âne. Et c’est pourquoi je suis ici (conduisant mon mental, l’âne). »

« Réjouis-toi grandement, O (Iod י de Havah הוה, Iod י de Malkuth מלכות, Iod י de Marie מרים, Iod י de la Schekinah שכינה, Iod י) fille de Sion ; crie, O (Iod י de Havah הוה, Iod י de Malkuth מלכות, Iod י de Marie מרים, Iod י de la Schekinah שכינה, Iod י et Samech ס d’Isis יסיס) fille de Jérusalem : voici, ton Roi vient vers toi : il est juste, et ayant le salut ; humble, et monté sur un âne, et sur un poulain, le poulain d’une ânesse. » – Zacharie 9 : 9

Cette conférence a été originellement donnée en Anglais par Glorian. La conférence originale est Practices to Develop Clairvoyance and Experiences in the Internal Worlds.